Trois jours plus tard, Vincent Giret et Michel Guerrin, les deux adjoints de la directrice du Monde, démissionnent mis en cause par une partie de la rédaction qui demandait leur départ[111]. En juillet de la même année, Matthieu Pigasse et Daniel Kretinsky négocient le rachat des parts du groupe espagnol Prisa qui détient 20 % dans le groupe Le Monde, suscitant de nouvelles tensions avec Xavier Niel[124] et il est question que Daniel Kretinsky prenne le contrôle de la holding Le Nouveau Monde[126]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans un texte envoyé à l’AFP[115], elle explique n’avoir « plus les moyens d’assurer en toute plénitude et sérénité » ses fonctions. Jean-Michel Dumay voit son mandat de président de la société des rédacteurs renouvelé en 2006, mais Pierre Jeantet remplace Jean-Paul Louveau comme directeur général et, avec Bruno Patino, entre dans un directoire aux côtés d’Éric Fottorino. Il énumère les cas où Le Monde omet ou retarde des informations gênantes pour sa ligne éditoriale, voire diffuse de fausses nouvelles, parfois diffamantes[161]. Se voulant journal « de référence »[2],[3],[4], régulièrement considéré comme tel[5],[6],[7], y compris à l'étranger[8],[9], il est le quotidien national payant le plus lu en France (2,42 millions de lecteurs en 2016)[10] et le deuxième en nombre d'exemplaires vendus (323 565 exemplaires par numéro en 2019)[11],[12]. En 1985, André Laurens qui avait succédé en 1982 à Claude Julien, est écarté de la direction à la suite de la baisse des ventes; alors qu'il titrait en moyenne 434 000 exemplaires entre 1974 et 1981, il voit sa diffusion chuter à 335 000 exemplaires en 1985, le faisant descendre en dessous de son seuil de rentabilité[40]) On reproche à Laurens son rapport au socialisme mitterrandien . Tous trois ont été condamnés à verser solidairement au total 10 000 euros de dommages et intérêts à John Malkovich. Le premier numéro du Monde paraît le 18 décembre 1944, daté du 19 décembre sur une seule page recto verso. C'est la troisième année d'affilée que le groupe affiche un résultat net positif[14]. Le 25 octobre 2018, Matthieu Pigasse officialise la vente de 49 % de ses parts dans le Nouveau Monde - propriétaire de sa participation dans le Monde libre - au milliardaire tchèque Daniel Křetínský[9]. La version Web paraît le 19 décembre 1995, 51 ans après le premier numéro papier, et est alimentée par une équipe de trois journalistes recrutés par Michel Colonna d'Istria[199]. En juillet 2012, Le Monde diplomatique rapporte les propos d'Eric Fottorino, ancien directeur du Monde : « Le Monde a rejoint la cohorte de ces titres renommés dont le sort est désormais lié au capital et au bon vouloir des capitaines d’industrie ou de finance. Dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, le sociologue de l'école bourdieusienne Patrick Champagne analyse l'évolution du quotidien et l'influence de Jean-Marie Colombani dans l'article « Le médiateur entre deux mondes ». Comment il a reproduit sans aucune distance critique la propagande maoïste présentant la Chine populaire comme un paradis socialiste (p. 165-167), Guy Debord écrivant qu'il s'agissait du « journal le plus franchement maoïste paraissant hors de Chine ». Georges Bidault, le président du Conseil national de la Résistance lui suggère le nom d'Hubert Beuve-Méry. », En juin 2011, le mensuel Le Monde diplomatique publie un article du journaliste Pierre Rimbert critiquant la disparition progressive de l'indépendance rédactionnelle au Monde. Ce projet ayant échoué courant 2007, les Journaux du Midi sont rachetés par le Groupe Sud-Ouest, tandis que les journaux du Sud-est sont entrés dans le giron du Groupe Hersant Média. Depuis 2009, Le Monde désigne une personnalité de l'année. La ligne éditoriale originelle aurait été altérée afin de répondre aux objectifs de pouvoir des rédacteurs et d'un petit groupe affilié, avec des collusions dans des cercles économiques. « Signé Gainsbourg » (des dizaines de CD-livrets). En revanche, la première moitié de l'année 2020, marquée par la crise du Covid-19, devrait affecter le chiffre d'affaires de 18 millions d'euros, avec une chute de 50 % des revenus publicitaires[15]. Le 10 avril 2019, le média annonce que ce service prendra fin le 5 juin de la même année[201],[202]. Composé de Daniel Vernet (gérant-directeur), Bruno Frappat (directeur de la rédaction) et Martin Desprez (directeur-gestionnaire), il cède finalement sa place, à la suite de rivalités internes, à Bruno Frappat (toujours à la tête de la rédaction) et à Jacques Lesourne, économiste, élu directeur de la publication du Monde le 8 janvier 1991 qui devient le premier non-journaliste à ce poste[49]. La quasi-totalité du contenu textuel du journal y est accessible gratuitement tous les jours, en début d'après-midi. Cela provoque rapidement une crise avec la rédaction. La publication de son témoignage est délibérément occultée par ses anciens compagnons[65]. Une véritable animosité oppose alors Mitterrand au journal, visant plus particulièrement le journaliste Edwy Plenel[44]. Peggy Sastre – Patrick Juvet, la nostalgie du monde d’avant CHRONIQUE. Il nomme, en avril 1994, Noël-Jean Bergeroux directeur de la rédaction. Le journal Sud-Ouest vit-il ses derniers jours ? La Fondation était déjà « partenaire » du Monde Afrique[129], l’accompagnant depuis sa création en 2015[130], et avait auparavant octroyé des subventions dans ce cadre[131]. Le 17 décembre 2019, Le Monde et son journaliste Adrien Senecat ont été condamnés par le Tribunal de grande instance de Paris pour diffamation publique envers Olivier Berruyer, fondateur et animateur du blog les-crises.fr, à 1 500 euros de dommages et intérêts. La ligne éditoriale avait pris ses distances avec le miterrandisme, affichant notamment son scepticisme sur la politique de nationalisations menée par Pierre Mauroy[37]. Cet article concerne le journal français « Le Monde ». Ses autres filiales sont : Télérama SA, Malesherbes Publications, Les Publications historiques et Sper. Après un intérim d'Alain Frachon[104], c'est Natalie Nougayrède, qui est proposée le 1er mars 2013 à ce poste par les trois principaux actionnaires du groupe et qui devient la directrice du Monde après un vote positif de la Société des Rédacteurs du journal[105] pour six ans. En septembre 1998, Érik Izraelewicz, alors rédacteur en chef du Monde où il était responsable du traitement de l'économie, publie un article dans la revue Sciences humaines. Cela provoque la démission de Jean-Michel Dumay, qui claque la porte de la société des rédacteurs du Monde (SRM) en dénonçant un « marchandage indigne»[85]. Cette indépendance financière, éditoriale, est aussi politique. En février 2003, ce livre de Pierre Péan et Philippe Cohen affirme, entre autres, que l'équipe dirigeante a pris le parti de s'orienter vers une logique de rentabilité et de vente faisant fi des règles déontologiques[58]. Début 2020, l'ensemble des services du groupe Le Monde s'installe dans un bâtiment dessiné par le cabinet d'architectes norvégien Snøhetta. Elle était conçue au sein du journal et était distribuée sur les réseaux électroniques grâce à un accord avec CompuServe et Edelweb, une société française spécialisée sur la sécurité en ligne. Après la mort de Pierre Bergé en 2017, ses deux associés rachètent ses parts à égalité[8]. En 1956, Le Monde devient propriétaire de son immeuble rue des Italiens. Dans ce sondage, « le sous-échantillon des jeunes 18-24 ans comportait moins de 200 personnes », ce que Le Monde n'a pas signalé à ses lecteurs, selon la Commission des sondages[142], qui s'en est émue. Philippe Boucher, plus tard nommé au Conseil d'État par François Mitterrand, reconnaîtra en 2014 avoir eu la dent un peu dure dans l'exploitation de cette histoire[34]. En l'absence de soutien des actionnaires[112], Natalie Nougayrède jette l'éponge et démissionne de son poste[113],[114]. Le non-respect de la raison d'État est également au cœur de la critique avec certains parti-pris éditoriaux[59]. Citations et analystes de textes à l'appui, Michel Legris montre aussi comment Le Monde a minimisé et excusé les exactions des Khmers rouges au Cambodge[158]. Il succède au journal Le Temps qui, victime de l'ordonnance du 30 septembre 1944 sur les titres ayant paru sous l'occupation de la France par l'Allemagne, a vu ses locaux réquisitionnés et son matériel saisi. Sous la Ve République, le journal soutient la politique étrangère du général de Gaulle[30], tout en critiquant sa politique intérieure. Le 30 juin 2015, à la suite de la démission de Gilles van Kote due au refus de la Société des rédacteurs du Monde de soutenir sa candidature définitive[118] et à l'issue d'un deuxième vote de celle-ci[119], Jérôme Fenoglio accède au poste de directeur du quotidien tandis que Luc Bronner le remplace en tant que directeur des rédactions[120]. En déboutant Le Monde de son pourvoi en cassation contre le FC Barcelone, le Tribunal suprême estimait en 2011 que « l'information publiée n'était pas véridique, le journal ayant utilisé des données inconsistantes et non contrastées, et le journaliste n'ayant pas suffisamment vérifié ses sources dans une affaire dont la gravité aurait plongé le club dans le discrédit »[177]. Le quotidien fait aussi paraître, chaque année, plus de 30 suppléments ponctuels : Le Monde des vins, Europa (en collaboration avec des titres de presse non français), sur certaines manifestations artistiques (Festival d'Avignon, Biennale de Lyon, etc.). Deux ans plus tard, le journal complet en ligne coûte cinq francs (l'équivalent de 0,76 euro) alors que le journal imprimé coûte 7,50 francs (1,15 euro)[52]. En 1981, Claude Julien succède à Jacques Fauvet. Le journal bénéficie de subventions de la part de l'État français. Une décision qui provoque la colère de Xavier Niel et de la société des rédacteurs du Monde[12]. (ont suivi la société des employés et des cadres en 1968, et celle des lecteurs en 1985) . Le journal vise non seulement à favoriser l'élection d'une majorité socialiste autour de François Mitterrand, mais aussi à promouvoir les convictions de l'intelligentsia de gauche ou d'extrême-gauche. Le groupe Le Monde (précédemment appelé groupe La Vie-Le Monde) est un groupe de presse français qui édite notamment le quotidien Le Monde.Il est le produit de la prise de contrôle des Publications de la vie catholique par le groupe Le Monde en 2003. D'autres sources sont aussi mises à disposition du lecteur, comme des dépêches d'agences de presse ou des billets de blog. Vous avez été plusieurs à le constater, certains patrons du hors série bébé ne sont pas à la bonne échelle dans le cahier d’explication. L'association de critique des médias Acrimed, reproche notamment au Monde de participer à la quasi unanimité des médias français en faveur de l'austérité européenne[163], de ne pas parler de certains livres critiques vis-à-vis du journalisme français, et ce malgré leur succès[164] ; ou encore l'utilisation de son image de marque pour la vente de produits n'ayant rien à voir avec le journalisme[165]. Le 7 mai 2017, Le Monde, mais aussi les Inrockuptibles et Libération, prennent la décision de boycotter la soirée électorale de Marine Le Pen pour protester contre le fait qu'une dizaine de médias y aient été refusés[155]. Le premier numéro du Monde paraît le 18 décembre 1944, daté du 19 décembre sur une seule page recto verso. À la suite du décès de Pierre Bergé en septembre 2017, Xavier Niel et Matthieu Pigasse rachètent chacun la moitié de ses parts dans Le Monde libre, holding qui détient 72,5 % du Groupe Le Monde[122]. Le Monde propose des suppléments[Note 3] quotidien, hebdomadaires et mensuels, ainsi que divers suppléments ponctuels. [...] Le lancement du Monde Afrique a été rendu possible grâce à des partenaires qui respectent les valeurs du Monde et l’indépendance éditoriale de sa rédaction. Il succède au journal Le Temps qui, victime de l'ordonnance du 30 septembre 1944 sur les titres ayant paru sous l'occupation de la France par l'Allemagne, a vu ses locaux réquisitionnés et son matériel saisi. Raphaëlle Bacqué y revient sur l'affaire des diamants telle qu'elle fut vécue à l'intérieur du Monde et évoque l'aspect très politique de son exploitation. Après une première recapitalisaion de 295 millions de francs en 1995, Le Monde se lance sur Internet en 1996 : Lemonde.fr propose des dossiers en ligne, la Une en version graphique à partir de 13 h, l’intégralité du journal avant 17 h, l’actualité en liaison avec l’AFP et des rubriques sur la Bourse, les livres, le multimédia et le sport. La 17e chambre reproche au journaliste d'avoir utilisé des informations de TRACFIN concernant une enquête sur le député, « ce qui lui confère une apparente crédibilité », sans avoir attiré l'attention de ses lecteurs sur la circonspection qui s'imposait à ce stade de l'enquête ; et d'avoir « manqué à la prudence » en ne donnant pas la parole à M. Dray, ainsi qu'en ne rappelant pas le caractère « unilatéral et non contradictoire » de la note de TRACFIN (Julien Dray écopera d'un rappel à la loi[175]). Le 6 mai, sept membres de la rédaction en chef du Monde — François Bougon, Vincent Fagot, Julien Laroche-Joubert, Damien Leloup, Cécile Prieur, Françoise Tovo et Nabil Wakim — démissionnent et dénoncent « des dysfonctionnements majeurs, ainsi qu'une absence de confiance et de communication avec la direction de la rédaction »[109],[110]. Toute l'actualité en France et à l'international, décryptages et débats. Ils reprochent par exemple le salaire mensuel du directeur de la rédaction du Monde (26 000 euros par mois) en dépit d'une perte estimée à vingt-cinq millions d'euros pour l'exercice 2003 au niveau du groupe (périmètre de CA de 460 millions d'euros, année d'acquisition du groupe La Vie catholique par Le Monde). Selon le quotidien, une dizaine d'articles auraient ainsi été publiés par erreur[173]. Association de citoyens contre la désinformation. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Monde est présent sur Internet avec son propre nom de domaine (lemonde.fr) depuis le 19 décembre 1995[197]. L'article est rapidement retiré. Le groupe est contrôlé par la société Le Monde libre qui possède 72,5 % du capital[16]. La filiale Le Monde interactif a d’abord été présidée par Alain Giraudo, puis par Bruno Patino, à la suite de l'échec du lancement du portail Tout.lemonde.fr en 2000. Il est remplacé par Louis Dreyfus à la présidence du directoire[99],[100] et par Érik Izraelewicz, le 7 février 2011, comme directeur des rédactions du groupe. Le Monde présente la particularité d'être daté du lendemain de son jour de parution. Comment s’habiller, échanger, voyager, s’aimer dans les années 20 ? Face à l'autre offre sérieuse, formée par le groupe Nouvel Observateur et Orange[91], fin juin, c'est l'offre du trio Bergé-Pigasse-Niel qui est plébiscitée par les salariés actionnaires[92]. À l’approche des fêtes, Le Monde pétille d’idées, Contre Plenel, le gouvernement ressort l'affaire Baudis, « L’offensive d’hiver du parti de la presse et de l’argent », « Pierre Bergé insulte les journalistes du, Le Monde: Jean-Marie Colombani passe Edwy Plenel au hachoir, Le journal le Monde annonce par erreur la mort de Bernard Tapie. » Le journal doit être repris. En juillet 2008, puis en mars 2012, le portail d'accueil du site a été entièrement refondu dans sa présentation. La série suit les aventures de ce couple improbable alors qu'il se retrouve au Rockville Club, bar fictif de Los Angeles où se produit chaque soir un groupe différent. En 1955/56, le CNPF présidé par Georges Villiers pensait que Le Monde était trop orienté à gauche et décida d'aider au lancement d'un quotidien concurrent, Le Temps de Paris. En 2003, une série d'ouvrages et de travaux critiquent la neutralité du journal et dénonce les trois dirigeants du Monde, Jean-Marie Colombani, Edwy Plenel et Alain Minc. Pour Éric Fottorino, « le pouvoir tentait de nous asphyxier par la voie industrielle ». Ce choix est ratifié le 10 février par les journalistes avec 74 % des voix[101],[102] mais il meurt, le 27 novembre 2012, à l'âge de 58 ans, victime d'une crise cardiaque au siège même du Monde[103]. » Serge Halimi, directeur du Monde diplomatique, ajoute ironiquement qu'« avocat de la « mondialisation heureuse », Le Monde en est devenu la proie »[87]. En novembre 2009, Le Monde et sa filiale Le Monde Interactif ont été condamnés à 1 500 euros d'amende chacun par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir diffamé le député socialiste Julien Dray[174]. Celle-ci est portée notamment par de jeunes journalistes militants recrutés après 1968. Ces critiques deviennent accusations dans l'essai La Face cachée du « Monde ». Le projet est prévu pour 2019[7]. Aide / FAQ; Conditions générales de vente Son tandem avec Louis Dreyfus reçoit pour misssion de « placer la révolution numérique au cœur de leurs mandats »[106]. Serge Halimi, directeur du Monde diplomatique, dans son essai politique Le Grand Bond en arrière (2004, réédité en 2006 et 2012), ajoute ironiquement : « Ensuite, on crée un supplément affaires [Le Monde des affaires]. Les archives ont identifié deux journalistes du journal Le Monde et plusieurs collaborateurs qui ont été utilisés dans le cadre des opérations[157]. C'est la troisième année d'affilée que le groupe affiche un bilan positif[137]. L'hostilité forte des journalistes du quotidien vis-à-vis de Valéry Giscard d'Estaing est étudiée en 2014, dans une enquête intitulée Le jour où… « Le Monde » choisit de torpiller Giscard[34]. Le nouveau siège est situé avenue Pierre-Mendès-France, dans le quartier Paris Rive Gauche (13e), en surplomb des voies de la gare d'Austerlitz[135]. Le 6 octobre 2014, Le Monde lance une nouvelle formule voulue « plus claire et plus aérée », selon son directeur général Louis Dreyfus[117]. Les circonstances de la vente du journal ont été dénoncées par un article du Monde diplomatique, Comment « Le Monde » fut vendu, en juin 2011[98]. En mars 2019, la Fondation Bill-et-Melinda-Gates octroie à la société de presse 2 126 790 $ sur trois ans pour Le Monde Afrique[127],[128], afin de soutenir « sa couverture du développement et de la santé globale en Afrique, informer et engager son public par un journalisme de haute qualité[127] ». Le même mois, le journal est condamné par un tribunal de Barcelone, à 300 000 euros de dommages-intérêts pour avoir publié un article jugé diffamatoire évoquant les pratiques du dopage au FC Barcelone[86].