Entretien avec Alain Gresh. “Israël autorise officiellement le voyage en Arabie Saoudite”, annonce le journal israélien Haaretz. France 24 - Infos, news & actualités - L'information internationale en direct. Moderne et ouvert à la globalisation, tout en étant dirigé d'une main de fer, c'était le pays qui risquait le moins en amorçant la normalisation, l'opinion publique locale étant verrouillée, et les Émiratis étant rangés derrière les positions du pouvoir.". Cependant, le Post a rapporté plus tard, le 25 octobre, que le reportage de la Douzième chaîne avait mal compris ou n’avait pas pleinement étoffé ce que le directeur du Mossad avait dit. Joint Statement of the United States, the Kingdom of Bahrain, and the State of Israel pic.twitter.com/xMquRkGtpM. L'accord qui doit être officiellement signé mardi prochain à la Maison Blanche laisse également penser que Riyad pourrait suivre car, rappelle Karim Sader, cette petite monarchie "est en quelque sorte une province saoudienne, tant le pouvoir est aligné sur Riyad en matière de politique étrangère. Soit dit en passant, le Post a appris auparavant que MBS s’était déjà rendu en secret en Israël. D'abord les Émirats arabes unis, puis Bahreïn. La semaine dernière, le ministre des Renseignements, Eli Cohen, a déclaré qu’un accord pourrait être conclu avec les Saoudiens dans les prochaines années, mais pas avant le 20 janvier – et il ne l’a pas précisé publiquement que c e serait d’ici la fin de 2021. La visite secrète du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dimanche en Arabie saoudite, révélée en Israël, relance les spéculations sur le rapprochement entre ces deux puissances du Moyen-Orient, qui n'ont pas de relations diplomatiques officielles mais entretiennent des liens discrets. Le prince héritier, Mohammed Ben Salman, fait des appels du pied à Israël, tandis que l'entourage de son père, le roi Salman, s’accroche à la cause palestinienne. En vertu des accords dits d'Abraham, quatre pays arabes – les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan – ont accepté en 2020 de normaliser leurs relations diplomatiques avec Israël. Déterminant dans la signature de l’accord, le président des États-Unis a indiqué que sept à neuf autres pays sont attendus à normaliser leurs relations avec Israël, estimant que l’Arabie saoudite effectuerait la même démarche « au moment idoine ». "Le processus actuel est bien plus politique et géostratégique, il est le fruit d'un accord entre quelques acteurs régionaux, qui jouaient leurs propres partitions depuis un moment, en accord avec Israël et l'administration américaine", note Karim Sader. © 2021 Copyright France 24 - Tous droits réservés. S’exprimant une semaine avant les élections américaines, le Post a appris que le maître-espion avait déclaré que si le président américain Donald Trump gagnait, il pourrait y avoir une annonce presque immédiate. Accord de normalisation entre l'Arabie saoudite et Israël estimé dans un an Confronté à ces affirmations, le ministère des Affaires étrangères n'a fait aucun commentaire officiel. Ce qui est intéressant à propos des dernières informations apprises par le Post, c’est que maintenant, près de deux mois après les élections américaines, il y a une fois de plus une confiance accrue dans la conclusion d’un accord avec les Saoudiens d’ici la fin de 2021. "Par sa capacité à dialoguer à la fois avec les pays occidentaux et des mouvances islamistes comme le Hamas, le Qatar est un précieux atout pour les Israéliens. ( Déconnexion / 20 avril 2021, 15 h 29 min 3 commentaires Arabie saoudite : pas de normalisation avec Israël sans paix avec les Palestiniens Par Le Figaro avec AFP Publié le 19/08/2020 à 15:34 , Mis à jour le 19/08/2020 à 16:11 "MBS mise sur un fait accompli sur le terrain avec un rapport de force qui est incontestablement en faveur d'Israël et sur un avenir dans lequel les Palestiniens seraient dispersés à travers les pays du Moyen-Orient. Insaisissable Arabie. Et ce, notamment en échange de la formation d'un État palestinien indépendant avec pour capitale Jérusalem-Est et d'une "solution juste" pour la question des réfugiés palestiniens. Mais dès lors que les Saoudiens lèveront leur embargo, et que Doha sera réhabilité au sein du CCG, il y a fort à parier qu'il suivra cette tendance", conclut le spécialiste des pays du Golfe. L’Arabie saoudite, berceau de l’islam et site de ses sanctuaires les plus sacrés, a élaboré une initiative de 2002 en vertu de laquelle les nations arabes ont offert de normaliser leurs relations avec Israël en échange d’un accord d’État avec les Palestiniens et du retrait complet d’Israël du territoire capturé en 1967. Et "cela passe, et c'est presque logique" par un rapprochement avec l'État hébreu, la puissance militaire dominante au Moyen-Orient. "Ça fait un moment que les États du Golfe, l'Arabie saoudite en tête, cherchent à normaliser leurs relations avec Israël, explique Karim Sader, politologue et consultant spécialiste du Golfe. Un flot de confirmations et de démentis – Netanyahu lui-même a publiquement refusé de commenter – a semblé indiquer clairement que la visite avait eu lieu et était considérée comme un signe de progrès des relations, mais qu’elle était censée devoir être tenue secrète. Cela fait suite à la déclaration de Cohen le 2 novembre selon laquelle un accord avec les Saoudiens pourrait être conclu, bien qu’il ait nuancé sa prédiction à la lumière de l’incertitude, à l’époque, quant à savoir qui gagnerait les élections américaines ainsi que ce que ce que serait la future politique iranienne, à partir de ce changement d’administration. Ces affirmations font suite à une série de déclarations, parfois complémentaires et parfois apparemment contradictoires, de hauts responsables israéliens ces derniers mois, alors que la tendance à la normalisation progressait. Accords avec Israël: «l'Arabie saoudite a envoyé des signaux» Publié le : 16/09/2020 - 17:45 Modifié le : 16/09/2020 - 17:56 Audio 06:06 Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Cliquez ci-dessous (logo cartes), Le Hamas tire 130 roquettes simultanées sur Tel Aviv et le Goush Dan, les sirènes continuent, 2 femmes tuées, côté israélien, par une roquette à Ashkelon, Sirènes à Tel Aviv et le centre d’Israël, «La traite arabo-musulmane est volontairement occultée dans les mémoires de l’esclavage», Eliminations ciblées, bâtiments détruits: les groupes à Gaza encaissent des coups durs, Cette fois, Tsahal sait ce qu’elle veut accomplir, La jeunesse arabe d’Israël : Nouveau fer de lance pour les turbulences palestiniennes, Pierres, incendies criminels et tentatives de lynchage: les manifestations hostiles ont débordé dans les rues arabes, Comment les Palestiniens ont perdu Jérusalem au profit d’Israël, 6 blessés, + de 250 roquettes tirées sur Israël; Tsahal frappe 120 cibles à Gaza, Tsahal a liquidé 11 membres du Hamas en début de soirée, Follow Terre-des-Juifs.com on WordPress.com. "Une fois que ces deux États auront suivi, il paraîtra alors logique de voir les Saoudiens suivre, car c'est ce qui est prévu depuis le début", précise l'expert. Les Emirats arabes unis sont devenus jeudi le premier Etat du Golfe à annoncer une normalisation des relations avec Israël, un accord négocié par les Etats-Unis, grand allié de ces deux pays et de l’Arabie saoudite, chef de file des monarchies arabes du Golfe. En résumé, c'est une rupture totale avec l'initiative de paix arabe de 2002 défendue par le défunt roi Abdallah, et qui avait été rejetée par les Israéliens.". En 2009, c'est le bureau commercial israélien qui était fermé par le Qatar pour protester contre une offensive militaire israélienne à Gaza. La normalisation Israël-Arabie saoudite retardée par les résultats des élections américaines – Wall Street Journal Des aides du futur souverain ont déclaré que le prince héritier préférerait conserver un tel accord pour la nouvelle administration. Le 6 décembre, le prince Turki Al-Fayçal, éminent membre de la famille royale saoudienne, monte à la tribune du Manama Dialogue. annoncé le 13 août par le président américain Donald Trump, le premier "vol commercial" qui a relié les deux pays fin août, un accord "historique" de normalisation de ses relations avec Israël. Normalisation imminente de l’Arabie Saoudite, du Qatar et d’Oman avec Israël janvier 14, 2021 – 7:23Rédaction} Ce sont les pays du SYKES-PICOT et … L’Arabie saoudite prend son temps Par YONAH JEREMY BOB 28 DÉCEMBRE 2020 19:25. Confronté à ces affirmations, le ministère des Affaires étrangères n’a fait aucun commentaire officiel. "La cause palestinienne étant devenue secondaire aux yeux des pétromonarchies obnubilées par le rival iranien chiite, ce rapprochement est en effet principalement basé sur leur animosité commune avec Israël vis-à-vis de l'Iran", précise-t-il. "Il fallait bien que l'une de ces monarchies lance le processus de rapprochement, or le pays le plus à même à le faire était les Émirats arabes unis, explique-t-il. Un virage stratégique coordonné, pris aux dépens des Palestiniens, et destiné à faire face à une nouvelle donne géostratégique régionale. Selon Karim Sader, l'objectif commun des monarchies du Golfe, qui craignent toujours un désengagement américain, est de contrer l'Iran et la Turquie, les deux puissances non-arabes qui menacent leurs intérêts dans la région. "Ça fait un moment que les États du Golfe, l'Arabie saoudite en tête, cherchent à normaliser leurs relations avec Israël, explique Karim Sader, politologue et consultant spécialiste du Golfe. Le premier bureau de représentation israélien dans le Golfe avait ouvert ses portes à Doha en 1996, avant de fermer quatre ans plus tard à la demande de l'Organisation de la coopération islamique (OCI). Israël-Arabie saoudite : vers une normalisation des relations ? "Cela va dépendre des évolutions dans la région et de l'issue des élections américaines, souligne Karim Sader. Troisième partie de l'entretien avec Alain Gresh, directeur du site Orient XXI, qui revient aujourd'hui sur les relations entre Israël et l'Arabie saoudite. Si avant le 3 novembre, il y avait beaucoup plus d’incertitude de la part du ministre des Renseignements, Eli Cohen et du directeur du Mossad, Yossi Cohen, sur la façon dont les Saoudiens se conduiraient avec Biden, il y a maintenant de hauts responsables qui ont plus confiance en la question. Alors que les premiers signes de ce rapprochement commencent à voir le jour, avec l'abrogation de la loi émiratie concernant le boycott d'Israël et le premier "vol commercial" qui a relié les deux pays fin août, Bahreïn a à son tour annoncé un accord "historique" de normalisation de ses relations avec Israël. Que Bahreïn _qui dépend de Riyad_ normalise ses relations avec Israël, c’est un signe que l’Arabie saoudite est prête à formaliser des relations qui existent déjà secrètement. En réalité, les commentaires de Cohen lors de conversations à huis clos en octobre avaient été plus nuancés. D'avance, merci! France 24 n'est pas responsable des contenus provenant de sites Internet externes. Pourtant – si comme les sondages l’avaient correctement prédit – le président élu Joe Biden gagnait les élections, bien que les Saoudiens voudraient toujours un accord de normalisation avec Israël, il n’y aurait pas nécessairement de calendrier clair. Même si "l'émirat a été l'un des premiers États de la région à entretenir des relations avec Israël, et continue d'avoir des échanges avec des responsables israéliens", rappelle Karim Sader. L’annonce a été faite dimanche 26 janvier par le ministre de l’Intérieur. Cinq autres pays arabes, dont l'Arabie Saoudite, seraient sur le point de suivre le Soudan selon Trump. L'initiative de 2002, qui impliquait à l'époque l'ensemble des États de la Ligue arabe proposait, à l'issue d'un sommet organisé à Beyrouth, une paix allant jusqu'à envisager des relations normalisées avec Israël dans le cadre d'une paix globale. De plus, "à l'instar d'Israël qui se méfie des ambitions de la Turquie en Méditerranée, les pétromonarchies du Golfe s'inquiètent des prétentions néo-ottomanes régionales du président turc Recep Tayyip Erdogan". Et tant pis pour le plan Abdallah de 2002, mantra de la diplomatie arabe, qui conditionne toute normalisation avec Israël à la création d’un État palestinien. Confronté à ces affirmations, le ministère des Affaires étrangères n'a fait aucun commentaire officiel. En vertu des accords dits d’Abraham, quatre pays arabes – Émirats arabes unis, Bahreïn, Maroc et Soudan – ont accepté en 2020 de normaliser leurs relations diplomatiques avec Israël. Fréquentation certifiée par l'ACPM/OJD. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux articles. En tout cas, le ministre saoudien des affaires étrangères Fayçal ben Farhan n’a pas manqué de vanter les mérites d’un éventuel accord qui serait « extrêmement bénéfique » pour le Moyen-Orient, rapporte le média i24news. Toutefois, l'Arabie saoudite, qui a autorisé, fin août, un Boeing 737 de la compagnie El Al à traverser son espace aérien alors qu'il se dirigeait vers les Émirats, semble temporiser. Ce site traite de l'actualité et des évolutions géopolitiques au Moyen-Orient, de la société israélienne et de la diaspora juive, Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le prince héritier saoudien Mohammed Bin Salman(crédit photo: MARC ISRAEL SELLEM / REUTERS). Certains des plus hauts échelons d’Israël s’attendent à une normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite d’ici la fin de l’an 2021, a appris le Jerusalem Post .Certains sont convaincus que cette normalisation ne surviendra pas avant la sortie de l’administration Trump ni aux premiers stades de l’administration Biden, mais que certaines tendances suivront leur propre cheminement pour aboutir dans les 12 mois. Au contraire, Cohen a compris à l’époque qu’une administration Biden pourrait vouloir lier la normalisation avec les Saoudiens à la progression dans les négociations avec les Palestiniens. Le roi Salmane a récemment exprimé "le désir du royaume de parvenir à une solution durable et juste pour la cause palestinienne pour atteindre la paix". C’était la tactique opposée de l’administration Trump, qui essayait de faire pression sur les Palestiniens pour qu’ils fassent preuve de flexibilité dans les négociations avec Israël en poursuivant des accords de normalisation sans eux. Cette photo prise le 31 août 2020 montre les drapeaux émirati, israélien et américain attachés à un avion de la compagnie israélienne El Al, orné du mot "paix" en arabe, anglais et hébreu, à son arrivée à l'aéroport d'Abu Dhabi dans le tout premier vol commercial d'Israël vers les EAU. Le prince héritier d'Abu Dhabi a été le premier à oser franchir le pas afin de permettre à son allié saoudien de le suivre ensuite, "en faisant accepter progressivement cette nouvelle réalité, sachant que la question palestinienne ne génère plus un sentiment aussi affectif qu'auparavant auprès des populations de la région", poursuit-il. Cet accord était un secret de polichinelle dans lequel ils sont tous impliqués à différents degrés, car il ne peut y avoir de cavalier seul sur une question aussi sensible, Riyad est de mèche avec Abu Dhabi sur ce dossier.". Normalisation Israël Accord Maroc-Israël : Palestiniens et Sahraouis espèrent une solidarité renouvelée En Tunisie, la normalisation avec Israël « n’est pas à l’ordre du jour » Vos dons nous encouragent à continuer. ( Déconnexion / Téléchargez l'application France 24, Le roi Salmane d'Arabie saoudite demande à Trump une solution "juste" pour les Palestiniens, Bahreïn va autoriser les vols entre Israël et les Émirats au-dessus de son territoire, Trump annonce un "accord de paix historique" entre Israël et les Émirats arabes unis, Les pays arabes alliés d’Israël, "otages du conflit israélo-palestinien", Après une nouvelle journée meurtrière, Israël va "renforcer" ses attaques contre le Hamas, Retour sur une journée de violences à Jérusalem entre Palestiniens et policiers israéliens, Jérusalem, ville triplement sainte au centre de la discorde, Barrage de roquettes du Hamas, frappes meurtrières d'Israël, les violences se poursuivent, Tensions au Proche-Orient : la communauté internationale appelle au calme, Assassinats en Irak : les voix dissonantes menacées d’élimination avant les élections, Frappes israéliennes meurtrières sur Gaza après des tirs de roquettes, heurts à Jérusalem, Afghanistan : plusieurs morts après l'explosion d'une bombe au passage d'un bus, À Jérusalem, la peur et l'incertitude règnent sur l'esplanade des Mosquées, Jérusalem : la justice israélienne reporte une audience clé après un week-end sous tension, Au moins 200 blessés dans des heurts entre Palestiniens et police israélienne à Jérusalem. Et pour ce spécialiste de la région, "Oman, qui a toujours cherché un équilibre diplomatique dans la région en cohérence avec sa position de médiateur, risque fort de suivre l'exemple émirati". Pour Karim Sader, le roi saoudien est ainsi dans son rôle, car si l'Arabie saoudite, qui abrite les lieux saints de l'islam et qui compte une population plus importante que celle des Émirats, s'était lancée la première dans l'aventure, l'impact aurait provoqué un électrochoc dans le royaume et dans le monde arabe en général. L'Arabie saoudite ne normalisera pas ses relations avec Israël en l'absence de paix avec les Palestiniens. Le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, s'était même dit "optimiste" à l'idée de voir "d'autres pays arabes" suivre l'exemple des Émirats. ( Déconnexion / Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le prince héritier saoudien Mohammed Bin Salman(crédit photo: MARC ISRAEL SELLEM / REUTERS) Certains des plus hauts échelons d'Israël s'attendent à une… Israël se dit régulièrement confiant du fait que l'Arabie saoudite leur emboîtera le pas. Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine, Emportez l'actualité internationale partout avec vous ! Les experts s'accordent pour dire que c'est une question de temps, et que le prince héritier Mohamed ben Salmane (MBS), qui est très lié à l'administration Trump et notamment à Jared Kushner, le gendre du président et chargé du dossier moyen-oriental, finira par suivre. Que se soit l'Arabie Saoudite ou les autres pays arabes,la normalisation avec Israël, c'est la reconnaissance entière de la terre ancestrale d'Israël,du Jourdain à la Mer . Les précisions de Gwendoline Debono, correspondante France 24. Certains des plus hauts échelons d'Israël s'attendent à une normalisation entre Israël et l'Arabie saoudite d'ici la … Cohen avait souligné que les Saoudiens ne voulaient pas faire de cadeau à Trump et n’obtiendraient rien en contrepartie si une administration Biden prenait les rênes. Pour l'instant, il n'est pas sur la même ligne que ses voisins, en raison de son isolement. Accord de normalisation entre l'Arabie saoudite et Israël estimé d'ici un an. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Bien qu’une partie de cela puisse provenir de signaux informels envoyés entre des responsables israéliens et des personnalités chargées de la transition de Biden, une partie de la confiance peut provenir d’une compréhension renouvelée des intentions des Saoudiens, indépendamment de la façon dont ils sont exactement traités par l’administration entrante. Selon les experts du Moyen-Orient, d'autres pays du Golfe pourraient encore suivre la voie tracée par Abu Dhabi et Manama, qui ont annoncé, l'un à la mi-août, l'autre ce vendredi, un accord en vue de normaliser leurs relations avec Israël. L'accord de normalisation entre les Émirats arabes unis et Israël, annoncé le 13 août par le président américain Donald Trump, a ouvert une nouvelle page au Moyen-Orient dans les relations avec l'État hébreu. Le 25 octobre, la Chaîne 12 avait rapporté que le directeur du Mossad, Yossi Cohen, avait déclaré en privé à son entourage que les Saoudiens attendaient les résultats des élections américaines, mais qu’ils pourraient potentiellement annoncer la normalisation comme un «cadeau» au vainqueur. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Google. Le chef du Mossad, Cohen, a d’abord suggéré la possibilité de liens officiels avec les Saoudiens dans une rare interview avec Channel 12 à la mi-septembre et y est secrètement en visite depuis des années. “Il y en avait déjà qui s’y rendaient, pour la plupart des Arabes israéliens qui y allaient pour le pèlerinage à la Mecque. Les États-Unis appellent l'Arabie saoudite à «normaliser» ses relations avec Israël Par Le Figaro avec AFP Publié le 14/10/2020 à 15:59 , Mis à jour le 14/10/2020 à 16:01 C'est désormais chose faite avec Bahreïn. Si tous les regards sont tournés vers la monarchie wahhabite et MBS, les experts voyaient dans Bahreïn et le sultanat d'Oman les deux prochains États susceptibles de normaliser leurs relations avec l'État hébreu à brève échéance. L'Arabie saoudite, poids lourd régional, a écarté une normalisation avec l'Etat hébreu avant la conclusion d'un accord de paix entre Israël et les Palestiniens. Si Donald Trump est réélu, il sera plus simple pour MBS, qui est sous l'influence de MBZ, de suivre les pas concertés d'Abu Dhabi et d'officialiser à son tour un rapprochement avec l'État hébreu. Changer ). La rédaction, les traductions prennent du temps et de l'énergie. Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible. L’ancien chef de Tsahal, le lieutenant général (à la retraite) Gadi Eisenkot, a annoncé publiquement en 2017 qu’Israël partageait des renseignements avec les Saoudiens alors que les pays se rapprochaient. Le rapport impliquait qu’une telle annonce pourrait même intervenir presque immédiatement après les élections. Les observateurs s'attendaient en effet à voir d'autres monarchies membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) suivre les pas du cheikh Mohammed ben Zayed (MBZ), prince héritier d'Abu Dhabi. ", Le politologue indique que le prince héritier saoudien fait partie de cette nouvelle génération de dirigeants du Golfe qui est lasse de la question palestinienne et qui ne croit plus en la solution à deux États, estime le politologue spécialiste du Golfe. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. L’Arabie Saoudite serait-elle en voie de normaliser ses relations avec Israël ? Normalisation avec Israël : après les Emirats, l’Arabie saoudite ? Reste en suspens le cas du Qatar, isolé par ses voisins du Golfe et mis au ban du CCG depuis juin 2017. Le 23 novembre, on a largement rapporté que le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait récemment rencontré le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (MBS) dans le cadre d’une visite conjointe dans le principal pays sunnite, avec le secrétaire d’État américain Mike Pompeo. Cette conférence réunit chaque année Décryptage avec Karim Sader, politologue et consultant spécialiste du Golfe. ( Déconnexion / Des manuels scolaires expurgés de contenus antisémites à des sermons pour la tolérance religieuse: l’Arabie saoudite œuvre, avec une ouverture envers les juifs, à un autre type de normalisation avec Israël après avoir refusé d’établir dans l’immédiat des liens directs avec l’Etat hébreu.