Pour plus d'informations sur les entités politiques présentes dans cet article vous pouvez vous référer à La chronologie des entités politiques de Corée Corée du Sud : Histoire 02 janvier. Plus de quatre cents personnes périssent, ce qui fournira au président américain Ronald Reagan l’occasion de dénoncer en l’URSS « l’empire du Mal ». C’est sur le mont Paektusan que ce serait produite l’intervention divine. Les divisions s’aggravent en raison des luttes pour l’attribution des postes de fonctionnaires. Décembre 1962 : Une nouvelle Constitution est adoptée par référendum. Quelques semaines auparavant, le secrétaire d’État américain Dean Acheson a même déclaré que la Corée du Sud ne faisait pas partie du périmètre défensif américain, pour mieux affirmer apparemment l’intérêt porté par Washington à l’archipel japonais. La Corée pourra s’étendre ensuite jusqu’au Yalou et au Tumen mais toutes les parties de la Corée historique se trouvant au nord des deux fleuves sont définitivement perdues. Les massacres et les destructions sont d’une ampleur sans précédent, des villages entiers sont rayés de la carte. Depuis la création du Royaume mythologique Kochosôn par Tan’gun jusqu’à la mort du premier président de Corée du Nord Kim Il-sûng. Chongjin, dernier port coréen avant le Toumen qui correspond à la frontière nord-est de la Corée du Nord, est occupé à son tour. 1967 : Réélection de Park Chung-hee qui sera de nouveau réélu en décembre 1972. Sa plus grande largeur est de 360 km et sa partie la plus étroite ne dépasse pas 216 km. Rien ne semble donc acquis. 927-935 : Règne de Kyongsun, le dernier roi de Silla. En représailles aux protestations de la Corée, lors de la conférence internationale … Pris de court, les Japonais réagissent cependant avec la plus grande violence. 1941 : L’occupation japonaise s’appuie à cette date sur 60 000 policiers appuyés par 180 000 auxiliaires qui assurent l’encadrement et le contrôle de la population. 18 décembre 1997 : Kim Dae-jung est élu président de la République. La Corée du Sud est issue le 15 août 1948 de la partition de la péninsule coréenne, qui avait été occupée par l'empire du Japon de 1905 à 1945. Cette division et l’attitude de la Chine – qui encourage la Corée à traiter – débouchent sur l’ouverture de pourparlers dans l’île de Kanghwa en février 1876. Juillet 1905 : Accord secret américano-japonais Taft-Katsura, entérinant le fait accompli de la mainmise japonaise sur la Corée. profondément sinisé, ce qui diffère de la situation du Vietnam où le Sud, correspondant au royaumeindianisédeChampa,demeuratoujoursàl’écartdecetteinfluence.L’ouverturetardive ... relativement récente du fait des aléas de l’histoire contemporaine de la Corée. Sur le cours inférieur du Toumen, la Corée a désormais une petite frontière avec l’Empire russe. Juillet 1997 : La Corée du Nord adopte un nouveau calendrier dont le point de départ correspond à la date de naissance du défunt Kim Il-sung, en avril 1912. Les Coréens du Sud ont tiré les leçons des difficultés de la réunification allemande et ils considèrent que l’intégration de leurs vingt millions de compatriote du Nord serait aujourd’hui au-dessus de leurs moyens et risquerait de déstabiliser leur propre économie. La corruption reste endémique : entre 1988 et 1992, le parti du président Roh (노태우) aurait détourné plus de 600 millions de dollars. 1846 : Trois navires de guerre français commandés par l’amiral Cecille viennent demander des comptes à propos de la mort des trois missionnaires. reperes Chronologie des relations entre Corée du Nord et Corée du Sud Difficiles depuis la guerre froide, les relations entre les deux pays de la péninsule se tendent de façon cyclique. Deux sectes seulement purent perdurer au-delà. La mort de Hideyoshi, en septembre 1598, vient mettre un terme au conflit et les Japonais évacuent la péninsule, première victime des ambitions japonaises et théâtre d’un affrontement sino-japonais générateur de nombreuses destructions. Juin-juillet 1866 : Incident de Pyongyang. Novembre 1992 : Voyage de Boris Eltsine en Corée du Sud. AVIS: Certaines parties historiques de cette section sont tirées presque intégralement de l'Encyclopédie Microsoft Encarta 2007, art.«Corée». Après la guerre avec la Russie, commencée en février 1904, pour le contrôle de la Mandchourie chinoise, le Japon, victorieux, obtient le droit d’établir un protectorat sur la Corée. En visite à Séoul le 15, Bill Clinton se veut rassurant. 671 : Les troupes de Silla reconquièrent l’ancien territoire de Paekche. La flore sud-coréenne est proche de celles du Japon ou de la Chine. Cette page contient des caractères spéciaux ou non latins. Chine et Japon ne souhaitent pas davantage une réunification qui verrait l’apparition à terme d’un concurrent dynamique bénéficiant de meilleures perspectives démographiques que les leurs. Pour Séoul et la communauté internationale, la guerre a été déclenchée par une agression nord-coréenne selon un plan établi préalablement en liaison avec Moscou, ce qui a été démontré par l'ouverture des archives soviétiques. Les Mongols renoncent à s’emparer de l’archipel. 1783 : Une rumeur infondée fait état d’une menace d’invasion (peut-être japonaise), ce qui entraîne un exode des populations et une désorganisation du pays. C'est donc dans les temples qu'on peut trouver les plus beaux Ginkgo ou toute autre gamme d'herbacées. En 1794, un prêtre catholique chinois est envoyé en Corée et commence à donner les sacrements. En décembre 1972, il fait adopter par référendum la Constitution Yusin dans un contexte de censure et de fraudes importantes: c'est la Quatrième République de Corée du Sud (en) qui commence, dictature qui ne terminera qu'avec la mort de Chung-hee (1979). 1845 : Un premier prêtre coréen est ordonné à Shanghai. Le premier baptisé coréen est un attaché de l’ambassade coréenne à Pékin. Dès 1894, les Japonais imposent une refonte du système politique coréen en faisant disparaître les quatre classes traditionnelles et celle des esclaves – ce qui impliquait l’égalité de tous les Coréens –, en supprimant les concours de fonctionnaires et en exigeant une modernisation de l’État. Mai 1910 : Le général Terauchi Masakate est nommé résident. 996 : Frappe des premières pièces de monnaie. Leur leader, Kim Il-sung, a pour ambition de réunifier le pays séparé suite à la Seconde Guerre mondiale entre une zone sud sous l'influence des États-Unis et une zone nord sous tutelle soviétique. La même année, la Russie reçoit de la Chine la Province maritime où elle fonde Vladivostok. Les vainqueurs se heurtent cependant à de vives résistances locales et doivent compter avec la flotte coréenne de l’amiral Yi Sun-sin qui peut les couper de leurs arrières. Ce qui allait naturellement constituer pour la Chine un casus belli et prolonger dangereusement la guerre qui se fût peut-être arrêtée au bout de quelques semaines si les forces des Nations unies s’étaient arrêtées dans leur campagne de libération de la Corée du Sud au 38e parallèle. C’est son fils, Kim Jong-il qui succède à « l’Étoile polaire de l’Humanité ». 1865-1867 : La reconstruction du palais de Kyongbok détruit lors de l’invasion japonaise coûte cher et suscite beaucoup de mécontentement contre Taewongun. Leurs familles ignorent ce que nombre d'entre eux sont devenus[17]. 8 octobre 2000 : Le numéro deux nord-coréen, le maréchal Jo Myong-rok, est reçu à la Maison-Blanche. 22 avril 2004 : La catastrophe ferroviaire de Ryongchon fait des milliers de victimes (deux trains de marchandises transportant des substances explosives se sont percutés). 1398 : Malade, T’aejo abdique (il mourra en 1408). Le président modifie la Constitution dans un sens plébiscitaire en1952 en vue de garantir sa réélection. 1925 : Les Japonais s’entendent avec le « seigneur de la guerre » chinois Tchang tso Lin, qui contrôle alors la Mandchourie, et obtiennent de lui qu’il leur livre de nombreux combattants coréens. 1993 : Succès de l’Exposition internationale de Daejon qui révèle une Corée tournée vers l’avenir et l’innovation technologique. Les fonctionnaires japonais sont désormais habillés en civil et l’on s’efforce de rendre plus discrète l’armée d’occupation. The Massacres at Mt. En décembre dernier, la Corée du Nord faisait à nouveau la Une des journaux avec la fuite d'un militaire nord-coréen au Sud. Sur place, les règlements de comptes entre résistants et collaborateurs des Japonais dégénèrent en guerre civile. 25 mars 1992 : Le parti gouvernemental subit une lourde défaite lors des élections législatives. Les Chinois affluent pour aider les communistes nord-coréens, tandis que les Américains et forces de l'ONU volent à la rescousse de la Corée du Sud. Les troupes japonaises y débarquent et le roi se voit imposer un nouveau traité qui respecte « l’indépendance » de la Corée mais l’oblige à déclarer caducs tous ses accords avec la Russie. Les premières poteries décorées semblent révéler une certaine parenté avec la céramique Jomon japonaise, très ancienne puisque datée de - 10 000. 1792 : Le pape confie l’Église de Corée au diocèse de Pékin. Le 8 août, Staline a déclaré la guerre au Japon et l’armée rouge est entrée en Mandchourie. 16 mai 1961 : Putsch militaire réalisé par le général Park Chung-hee qui dénonce l’impuissance du régime et devient le 19 mai chef du Conseil suprême pour la reconstruction nationale. 15 août 1960 : Prestation de serment du nouveau président de la République Yun Po-sun, qui appartient au parti démocrate. 25 décembre 1993 : Pour la première fois depuis cinquante ans, le secrétaire général de l’ONU Boutros Boutros Ghali achève une visite de deux jours en Corée du Nord. 1910 - Annexion par le Japon. Mai 1896 : Signature du traité russo-coréen prévoyant la protection du souverain coréen, l’installation d’une mission militaire chargée de l’instruction des troupes coréennes et l’intervention de conseillers financiers. Les deux États sont entrés conjointement à l'ONU après la fin de la guerre froide. À l’extrême nord de cette côte orientale, le port de Unngi, proche de la frontière russe et de Vladivostok, est régulièrement pris par les glaces durant l’hiver. 1910 : Le Gouvernement général japonais crée un bureau du cadastre qui va contribuer de fait à la mise en œuvre de l’expropriation des terres coréennes. adopte à l'unanimité la résolution 2094, qui renforce les sanctions à l'encontre de la Corée du Nord, en réaction à son troisième essai nucléaire effectué en février.Le 8, Pyongyang a […] Octobre 1998 : Visite à Tokyo de Kim Dae-jung. Il monte sur le trône à l’abdication de son père qui assure cependant durant un temps une régence de fait. 10 août 1950 : Les Américains reprennent l’initiative sous les ordres du général Walker et leur supériorité aérienne leur permet de désorganiser les arrières nord-coréens. 11 avril 1951 : Entrevue de Wake entre Mac Arthur et Truman. Le 24, Madeleine Albright, secrétaire d’État américaine, est reçue à Pyongyang où elle entend convaincre Kim Jong-il de renoncer à l’exportation de missiles. Janvier 2003 : La Corée du Nord se retire du traité de non-prolifération nucléaire. Pour hâter l'apparition du « moment décisif », il avait envoyé dans le sud des agents subversifs et des équipes de guérillas qui furent vite neutralisés[16]. 1987 : Visite du président nord-coréen Kim Il-sung à Moscou. C’est sous le règne de ce dernier qu’une nouvelle capitale, Hanyang (Séoul), remplace Kaesong, celle de l’ancienne dynastie de Koryo. Le ralentissement de la croissance économique en Corée du Nord a ensuite conduit à un décrochage au profit de la Corée du Sud. La normalisation des relations entre Pyongyang et Washington n’est plus à l’ordre du jour. C’est le début du déclin pour Silla affaibli par de continuelles révoltes, elles-mêmes favorisées par les querelles de succession. 1932 : Tentative d’attentat perpétrée par un patriote coréen contre l’empereur du Japon. Cette attitude ne pouvait que lui valoir le soutien de Washington et c’est ce gouvernement de Shanghai qui s’installera dans la zone d’occupation américaine de Corée le 23 novembre 1945. 1896 : Création du Club de l’Indépendance par So Chae-p’il, qui revient en Corée après des études de médecine aux États-Unis. Le fer de lance de la politique gouvernementale fut la création des chaebol ; ces conglomérats familiaux (Hyundai, Samsung, LG Group, etc) bénéficièrent de subventions publiques, de protection face à la concurrence internationale, des terrains mis à leur disposition, d'une faible fiscalité et de normes spécifiques[3]. 25 février 1988 : C’est le candidat du président sortant, Roh Tae-woo, qui est élu président de la République (au suffrage direct comme le réclamaient les opposants, ce qui marque l’entrée dans la VIe République) contre les deux chefs de l’opposition, Kim Young-sam et Kim Dae-jung qui n’ont pas réussi à s’entendre. 23 juillet 1985 : Des parlementaires des deux Corée se rencontrent pour évoquer une éventuelle réunification mais cela demeure sans lendemain et, quand la Corée du Nord propose le 30 de participer à l’organisation des Jeux olympiques prévus à Séoul en 1988, cela lui est refusé. La récente polémique relative à une statue du général Mac Arthur – perçue par certains comme le sauveur de la liberté des Coréens en 1950 mais considérée par d’autres comme le symbole de l’occupation américaine du pays – montre cependant que les temps ont changé et que les esprits ont évolué dans le nouveau monde asiatique en cours de construction. 1908 : Deux patriotes coréens assassinent à San Francisco le diplomate Stevens, conseiller américain du gouvernement japonais, que l’on savait favorable au protectorat nippon sur la péninsule. Plus de quarante siècles plus tard, l’événement est commémoré par une fête nationale baptisée « fête de l’ouverture du Ciel ». Dans l’ensemble l’économie reste solide, avec une inflation modérée, un faible taux de chômage et un partage relativement équitable des revenus mais tout cela dépend du maintien de la stabilité régionale et de l’intégration progressive de l’Asie orientale. 25 juin 1950 Les troupes nord-coréennes envahissent le Sud avec le soutien de la Chine et de l’Union soviétique. Kim Ku, l’ancien chef du gouvernement provisoire établi en Chine, est assassiné en 1949 et des mutineries éclatent dans l’armée. 1993 : Chung Ju-yung, PDG du conglomérat Hyundai, est condamné pour détournement de fonds. Le 25 juin 1950, la Corée du Nord attaque la Corée du Sud. Pour Pyongyang, le franchissement par ses troupes du 38e parallèle est la riposte à une attaque surprise de l'armée sud-coréenne sous le commandement de conseillers américains. À la faveur de la guerre, tous les points sensibles du pays sont occupés par les forces japonaises. Un traité d’amitié est signé avec la Russie. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette agression, qui n’a pu être déclenchée sans l’approbation, voire les encouragements de Staline. Au même moment, Ahn Cheol-soo (안철수), alors député et ancien candidat à l’élection présidentielle de 2012, a annoncé sa volonté de créer son propre parti. 1925 : Création à Séoul d’un parti communiste coréen. 1992 : La Corée du Sud établit des relations avec la République populaire de Chine, l’ancienne ennemie de 1950-1953. L'essor économique a aussi été favorisé par les importants investissements japonais à la suite du traité nippo-sud-coréen du 22 juin 1965. Les massacres et la dévastation méthodique du royaume obligent le roi de Koryo Kojong à capituler. 31 août 1998 : Un missile balistique nord-coréen est tiré au-dessus de la mer du Japon, ce qui est perçu comme une provocation à Séoul et à Tokyo. 15 mars 1960 : Les élections à propos desquelles les opposants dénoncent des fraudes massives donnent la victoire au parti libéral de Syngman Rhee. Des élections organisées dans la seule partie sud, dans le cadre de la résolution adoptée par l'ONU sur l'initiative des États-Unis, se tiennent le 10 mai 1948 et conduisent à l'élection de Syngman Rhee comme premier président de la République de Corée (généralement appelée Corée du Sud), le 15 août 1948, troisième anniversaire de la libération. L’armistice est signé en 1953. La Corée du Sud est issue le 15 août 1948 de la partition de la péninsule coréenne, qui avait été occupée par l'empire du Japon de 1905 à 1945. Le 24 février, le roi coréen, qui espérait résister dans la forteresse de Namhansansong, doit se rendre et reconnaître l’autorité des Qing après que sa famille a été prise en otage. Ces fleuves sont irréguliers et leurs crues qui, consécutives à l’arrivée de la mousson humide, peuvent se transformer en de dangereuses inondations. Les Jeux olympiques d’hiver ont lieu en ce moment en Corée du Sud, en Asie. Copy link. 1936 : Une ordonnance ouvre la voie de la répression policière des délits d’opinion, baptisés « crimes idéologiques ». Si la Corée du Sud a pu surmonter les handicaps cumulés de l’histoire et de la géographie, elle le doit à la singularité de sa culture. 1567-1608 : Règne de Sonjo. Un léger retard lui sauve la vie mais tous les membres du gouvernement coréen qui l’accompagnaient sont tués, ce qui entraîne la rupture des relations diplomatiques entre la Birmanie et la Corée du Nord. Le régime reste contesté par une forte opposition, notamment des milieux étudiants. La crise est née de la condamnation par la Cour suprême sud-coréenne, en octobre 2018, du groupe industriel japonais Nippo… 17 novembre 1905 : Une délégation japonaise impose par la force au roi et à son ministre des Affaires étrangères la signature du traité de protectorat du Japon sur la Corée. Le 16 avril 2014, un ferry, le Sewol, avec 300 étudiants à bord naufrage. De fait, la multiplication des incidents de frontières témoignait d'une aggravation des tensions militaires à la veille du conflit. 13 juin 2 000 : Rencontre à Pyongyang de Kim Dae-jung et de Kim Jong-il. 4 juillet 1972 : Les deux gouvernements coréens s’engagent à travailler à la réunification pacifique du pays. Les événements avaient également fourni à la Chine l’occasion de réaffirmer sa suzeraineté sur le pays avec la complicité du clan Min, sorti finalement vainqueur de la crise. 676 : Après une série de batailles dans la vallée du fleuve Han, les Chinois sont chassés du pays. 1997 : La Corée du Sud est frappée par la crise financière qui affecte l’ensemble de l’Asie orientale. 567 : Tout le bassin du fleuve Naktong passe sous le contrôle de Silla dont la puissance s’étend maintenant vers le nord jusqu’à Wonsan, sur la côte de la mer de l’Est. L'URSS est chargée du nord et les Etats-Unis du sud. La République populaire et démocratique de Corée du Nord, séparée de sa voisine du Sud par le 38e parallèle, présente une superficie de 120 540 km2 et la République de Corée, qui occupe la partie méridionale de la péninsule, une superficie de 99 260 km2, comparable à celle de l’Islande ou du Portugal. C’est son assassin qui règne ensuite sous le nom de Sondok jusqu’en 784. Il échoue en raison de la réaction immédiate des troupes chinoises présentes en Corée. L’indépendance de Silla est solidement assurée et le royaume entretient désormais de bons rapports avec la Chine des Tang vis-à-vis de laquelle il accepte de reconnaître une situation de vassalité de principe. La Corée est unifiée. En 1790 retour en Corse de Pasquale Paoli et avec l'aide des Anglais il tente de reprendre le pouvoir. En avril, un régime parlementaire est instauré, et Yun Po-sun est élu président en août 1960. Le 15 septembre, les Japonais s’emparent de Pyongyang où les forces chinoises sont anéanties pendant que la flotte japonaise détruit celle de l’ennemi lors de la bataille navale du Yalou. Septembre 1993 : Visite de François Mitterrand, suivie en avril 1994 par la conclusion d’un accord en vue de la construction d’une ligne TGV Séoul-Pusan. Un référendum constitutionnel, organisé en décembre 1962, met formellement fin à la Deuxième République : les Troisième (1963-1972) et Quatrième (1972-1980) Républiques sont des régimes de dictature dominés par le général Park Chung-hee. 13 août 1994 : Un accord est conclu à Genève entre Américains et Nord-Coréens sur la « normalisation complète de leurs relations économiques et politiques ». Le seul mot d’ordre désormais admis affirme l’unité sans faille de la Corée et du Japon. 24 septembre 2000 : La Corée du Sud suggère l’installation d’un téléphone rouge visant à prévenir tout incident frontalier entre les deux Corée. 13 octobre 2000 : Le président Kim Dae-jung reçoit le prix Nobel de la paix pour son engagement démocratique et les années de prison et d’exil qu’il lui a values. Dans la zone sud, Yo Unhyŏng (nationaliste de gauche) crée un « comité pour la préparation de l'indépendance de la Corée », à majorité communiste, qui proclame l'établissement d'une république populaire de Corée le 6 septembre opposé au gouvernement provisoire de Syngman Rhee. Il l’emporte alors sur Kim Dae-jung. Libération de la péninsule coréenne annexée par le Japon en 1910. La loi du 26 décembre 1996 limitant les libertés syndicales entraîne des manifestations de plusieurs centaines de milliers de personnes. L'ordre d'exécution est annulé au dernier moment, alors qu'il était enchaîné avec des blocs de béton sur un bateau en haute mer, grâce à la décision de l'ambassadeur américain, Philip Habib, qui fit tout pour le sauver en exerçant des pressions sur tous les responsables coréens. Il voudrait résister aux injonctions japonaises alors que le clan des Min est prêt à les accepter. La péninsule coréenne, entre la Chine et la Russie, face au Japon, a une Histoire tumultueuse peu en rapport avec son surnom de «Pays du Matin calme» (Joseon ou Chosǒn).Au cours des sept premiers siècles de notre ère, trois royaumes se partagent le pouvoir en Corée : Koguryo, Paekche et Silla. Durant cette longue phase de plus grande unité, la Corée territorialement diminuée fut étroitement liée à la Chine par un système de vassalité qui lui permit de résister aux invasions japonaises de la fin du XVIe siècle. 1494-1506 : Règne de Yonsan’gun. Pyongyang annonce que la Corée du Nord ne reconnaît plus la zone démilitarisée établie lors de l’armistice de 1953. Les azalées sont si nombreux en… Cinq quartiers généraux de régions sont également créés par les occupants. Les États-Unis proposent le 38e parallèle comme ligne de démarcation. 975-982 : Règne de Kyongjong qui promulgue en 976 un édit relatif à l’attribution des revenus des terres aux fonctionnaires. Le pays produisit également jadis d’importantes quantités de cuivre et d’or ainsi que du kaolin et de l’argile, si précieux pour l’industrie céramique locale. 1270 : Les terres situées au nord du Taedong sont transformées en colonie mongole jusqu’en 1290. Lors de l'élection présidentielle du 19 décembre 2007, Lee Myung-bak du Parti Saenuri, est élu président de la république. 551 : Campagne commune de Paekche et de Silla contre Koguryo mais le roi Chinhung de Silla (540-576) se retourne contre son allié et s’empare de tout le bassin du fleuve Han. 1er décembre 1943 : À l’issue de la conférence du Caire à laquelle participent les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine de Tchang Kaï-chek, les trois puissances affirment leur volonté de restaurer l’indépendance de la Corée « en temps voulu », une formulation qui allait se révéler porteuse de lourdes incertitudes. Elle ouvre la voie à l’installation d’une troisième République. Les images typiques que l’on se fait de ce pays se sont ainsi transformées : on est passé des bâtiments détruits avec orphelins et femmes pleurant leurs proches à … C’est une période d’affaiblissement temporaire du pouvoir royal. Forme abrégée de Koguryo, le nom de Koryo fait référence au premier des trois royaumes et implique la revendication des territoires du Nord qu’il contrôlait ; cependant la dynastie fondée par Wang Kon doit compter avec les Kitans qui dominent désormais ces régions. 475 : Malgré l’alliance de Paekche et de Silla, le roi de Koguryo attaque le royaume de Paekche et le roi Kaero est tué. De nombreux ouvrages chinois sont alors traduits en coréen. 1948 — Fondation de la république de Corée, au sud, et de la république populaire démocratique de Corée, au nord. 29 août 1994 : La firme électronique Samsung annonce la mise au point d’une nouvelle superpuce, ce qui témoigne du niveau technologique désormais atteint par la Corée. Août 1928 : L’arrestation de la plupart des dirigeants communistes coréens limite considérablement les possibilités d’action du parti. Il fait à nouveau modifier la constitution en 1954 pour pouvoir être réélu une nouvelle fois. L’unité de l’archipel nippon a été réalisée en 1590 par Toyotomi Hideyoshi qui entend maintenant projeter outre-mer la puissance nippone. La superficie totale de la péninsule est de 219 800 km2, ce qui équivaut à peu près à celle de la Grande-Bretagne. Une conférence nationale pour l’unification désigne le président et le tiers des membres de l’Assemblée nationale, désignation ratifiée par le président. Le pouvoir politique aux mains de Syngman Rhee n’est pas à la hauteur de la situation. Port Arthur est pris, la Mandchourie est envahie et Weï haï Weï (dans la péninsule du Shandong) est également occupé. À ce moment, les Chinois entendent imposer leur propre autorité sur la péninsule mais Silla ne peut l’accepter. La situation des Coréens empire, notamment celle des paysans (70 % de la population) qui voient désormais les deux tiers de leurs récoltes de riz exportés vers le Japon. 20 juillet 1948 : Élections présidentielles au Sud au suffrage indirect. 982-997 : Règne de Songjong qui s’appuie sur les lettrés confucianistes et se préoccupe de l’administration locale. Les négociations conduites ensuite entre Japonais et Russes ne peuvent aboutir. Il sera désigné comme président de la République le 27 août 1980, quelques jours après la démission de Choe Kyu-ha. 936 : Les dernières résistances sont vaincues dans l’ancien royaume de Paekche. Janvier 1637 : Nouvelle invasion mandchoue. 1398-1400 : Le deuxième fils de T’aejo lui succède sous le nom de Chonjong. 27-28 mai 1905 : Désastre naval russe des îles Tsoushima. 1947 : Après l’échec de nouveaux pourparlers américano-soviétiques, les États-Unis portent la question coréenne devant l’ONU en proposant des élections générales supervisées par l’organisation internationale dans toute la péninsule. Il doit écarter le risque d’un conflit dans une zone à haute tension où 900 000 soldats nord-coréens font face à 640 000 soldats sud-coréens appuyés par 39 000 GI. 1911 : Toutes les forêts coréennes passent sous le contrôle du gouvernement général japonais qui entreprend une politique de déboisement massif en vue d’augmenter la surface agricole. Octobre 1866 : Pour punir le massacre des missionnaires français, l’ambassadeur à Pékin, de Bellonet, et l’amiral Roze décident d’intervenir en Corée mais un détachement est repoussé de l’île de Kanghwado. L’URSS, la Grande-Bretagne et les États-Unis s’entendent pour décider de différer l’indépendance coréenne en prévoyant – pour une durée pouvant aller jusqu’à cinq ans – la mise sous tutelle du pays au profit des trois puissances en question et de la Chine. Elle comprend les Observations géographiques sur le royaume de Corée tirées des mémoires du père Régis. Le 27 août 1980, Chun Doo-hwan (전두환) devient président, après l'éviction du chef de l'État par intérim, le général Choe Kyu-ha, qui était le premier ministre du général Park (박정희) et avait amorcé une politique de relative libéralisation politique (ayant notamment conduit à la libération de l'opposant historique Kim Dae-jung (김대중)). Il n’en est pas moins écarté peu après au profit de sa belle-fille, la reine Min, qui était aussi son éternelle rivale et qui était maintenant disposée à jouer la carte de la Russie pour contrebalancer le poids de l’influence japonaise. 1374 : Un fort parti promongol (du fait des nombreux mariages réalisés dans le passé) demeure à la cour coréenne et Kongmin est assassiné. 1450-1452 : Règne de Munjong, fils aîné de Sejong. Par exemple, dès 1947, de très nombreux habitants de la province de Hwanghae, vaste zone agricole situé juste au nord du 38e parallèle sur la cote ouest de la péninsule, avaient protesté contre le système de conscription mis en place par Kim Il-sung. Étroitement allié à Washington, le Sud pensait ainsi de prémunir des ambitions japonaises et se rapproche désormais de Pékin pour parfaire l’isolement de Pyongyang alors que Tokyo est tenté par le dialogue direct avec la Corée du Nord. L’existence de la Corée était déjà connue par les mentions qu’en avaient faites Plan Carpin, Rubrouck et Marco Polo au XIIIe siècle mais aucun de ces auteurs n’avait foulé le sol du pays. La répression, confiée à l’armée, va faire de 300 à 2 000 morts selon les sources. Dans le même temps, le faible coût de la main-d’œuvre coréenne encourage les entrepreneurs nippons à s’installer dans la péninsule, ce qui contribue à son décollage industriel, même si les habitants n’en profitent guère. Une bagarre entre étudiants japonais et coréens déclenche une période d’agitation qui mobilise des dizaines de milliers de jeunes Coréens contre l’annexion du pays, ce qui confirme la persistance d’un puissant sentiment national. Les communistes coréens organiseront quelques coups de main contre la police dans le Nord du pays. Décembre 1948 : L’assemblée générale des Nations unies reconnaît la République de Corée du Sud comme seul gouvernement légal et constitué de la péninsule. Il veut peut-être aussi maintenir la prééminence de Moscou sur une Corée du Nord qui pourrait être tentée de se tourner vers la nouvelle grande puissance communiste qui s’est constituée en Chine quelques mois plus tôt.
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