Depuis la fin du XIXe siècle, la fiabilité de l’Évangile selon Jean comme source d'informations sur le Jésus historique est contestée. Néanmoins, une majorité de ceux-ci s'accordent sur un découpage en deux temps, introduit par un prologue et terminé par un épilogue[4]. La même nuit, il fut révélé à André, l’un des apôtres, que Jean, avec l’assentiment de tous, en leur nom décrirait toutes choses. Jean Zumstein, « L'Évangile selon Jean » dans. […] Ainsi, en effet, il ne se confesse pas seulement voyant et auditeur, mais aussi écrivain, dans l’ordre, de toutes les choses merveilleuses du Seigneur »[56]. Certains universitaires ont même suggéré que, pour l'auteur, le Christ est déjà revenu spirituellement[91]. Sur le même livre. Barton, Stephen C. (2008). La troisième[n 11], propose un modèle d'« unité de la composition » et affirme, s'appuyant sur une analyse stylistique, que le texte serait le fait d'un seul auteur qui aurait retravaillé à diverses reprises son texte initial[45]. In Bauckham, Richard; Mosser, Carl (eds.). Pages 922, 955. L'attribution de l'évangile à un Jean le Presbytre, cité par Papias et distinct du fils de Zébédée, a été défendue par plusieurs exégètes comme Jean Colson[22], Oscar Cullmann[23], François Le Quéré[24], Joseph A. Grassi[25], James H. Charlesworth[26], Xavier Léon-Dufour[27]. Jean a parlé de plusieurs occasions lors desquelles Jésus indiqua dogmatiquement que, de Lui-même, Il ne pouvait rien faire ; que c’était le Père qui agissait (Jean 5:19, 30). 2 Elle était au commencement avec Dieu. La petite taille du fragment P52 fait que, bien qu'une restitution plausible puisse être faite pour la plupart des quatorze lignes présentes, il n'est guère utilisable pour l'analyse textuelle[49]. C'est encore lui qui le premier reconnaît Jésus au lac de Tibériade après sa résurrection[v 4]. C'est le premier à atteindre le tombeau[v 3]. Dans cet Évangile, Jésus sait qu’il va mourir, il reste sûr de lui jusqu’au bout et peut ainsi dire à la fin : « C’est achevé » ou « Tout est accompli. Jésus est aussi, peut-être essentiellement, un prophète semblable à Moïse auquel le quatrième évangile fait régulièrement allusion à travers l’évocation de la prophétie deutéronomique : « Je mettrai mes paroles dans sa bouche et il dira tout ce que je lui ordonnerai »[v 20]. Quand Marie-Madeleine découvre le tombeau vide, elle court le dire au « disciple bien-aimé » et à Pierre. On a souvent dit du Quatrième évangile qu’il était un "évangile spirituel". Premièrement, mais sans que l'on puisse le déduire avec certitude, d'après l'évangile de Marc, Jean ne serait pas mort à Éphèse à un âge avancé mais précocement en martyr[v 11], peut-être avec son frère Jacques sous le règne d'Hérode Antipas[v 12]. L’Évangile de Jean présente Christ, non pas à partir de son enfance, mais à partir du « commencement », comme étant « la Parole » (le Logos) qui en tant que Déité est impliquée dans chaque aspect de la création (Jean 1.1-3) et qui plus tard deviendra chair (Jean 1.14) afin de pouvoir ôter nos péchés, tel l’Agneau sans tache pour le sacrifice (Jean 1.29). Trois approches prédominent en ce qui concerne l'identité de ce « disciple bien-aimé » d'après Brown[16] : Le « disciple bien-aimé » a souvent lui-même été identifié à Jean, fils de Zébédée, l'un des Douze apôtres. Certains chercheurs, plus rares, proposent toutefois une datation plus tardive allant jusqu'au milieu du IIe siècle[20]. Il fallait le traduire de nouveau, dans le respect de son contexte - à la fois grec et sémite - pour que se révèle sa brûlante actualité. À partir du canon de Muratori, vers 200, le quatrième évangile est constamment présent dans les listes canoniques des Écritures établies notamment par les divers synodes[n 14] ou pères et docteurs de l’Église[n 15] et dans le Codex Claromontanus[54]. L’apôtre débute son récit par un prologue (Jean 1.1-28) et le termine par un épilogue (Jean 21) situé après la … Nombre d'historiens considèrent que l'évangile de Jean a été composé par couches, la datation de la première restant difficile (vers 80 apr. , représentée par des chercheurs comme Eugen Ruckstuhl ou Barnabas Lindars. Selon Raymond E. Brown, l’Évangile selon Jean peut se décomposer comme suit : Ni le nom de l'auteur, ni celui de l'apôtre Jean — un des principaux disciples dans les évangiles synoptiques et dans les Actes des Apôtres — n'apparaissent dans le quatrième évangile[n 3]. Jésus commence à partager ce qui est réuni. Ainsi, le prologue de l’évangile de Jean nous fait découvrir cette Parole, cette Sagesse – le Logos – qui opérait en coulisses (Genèse 1.26). Jésus lui-même en eut connaissance. Il offre plutôt des dialogues, des histoires à portée métaphorique — comme celle du bon berger — plutôt que des paraboles, et de longs discours de révélation souvent décousus et répétitifs[75] — qui présentent les grands thèmes théologiques johanniques[77]. Concernant ce dernier texte, selon Eusèbe de Césarée[41], Denys d'Alexandrie (évêque de 247 à 264) affirme que l'Apocalypse de Jean - mais non son évangile -, frappé de suspicion pour son incohérence et son inintelligibilité, était attribué au même Cérinthe par certains de ses aînés[42]. Les deux autres ne répondent pas davantage à la question de l'identité de l'évangéliste mais proposent des modèles de composition différents. L'interprétation traditionnelle voit dans le passage à la première personne l'opportunité d'identifier l'auteur de l'évangile avec « le disciple que Jésus aimait »[14]. Tout en rappelant que les évangiles canoniques intègrent des événements locaux afin de favoriser « la continuité entre le passé réel et le récit », Marie-Françoise Baslez considère que l'évangile de Jean apparaît « finalement », dans ce cadre, comme « le plus riche en informations historiques, […] le plus crédible et le plus cohérent dans l'articulation des faits », tandis qu'elle souligne le paradoxe que cela constitue avec le fait que ce soit également le plus théologique des évangiles[86]. Lorsque quelqu’un, même par inadvertance, nous a causé quelque tort, nous aimons lui rappeler sa responsabilité, mettre sous ses yeux le dommage subi, en exagérer même les proportions afin que l’auteur ne se disculpe pas trop vite : « Regarde ce que tu m’as fait. On peut y voir une influence du discours divin de l'Ancien Testament, transmis à travers les prophètes de manière poétique, se singularisant par rapport à l'expression humaine plus prosaïque. Il contient des morceaux du procès de Jésus par Pilate (Jn 18,31-33 du côté recto et de Jn 18,37-38 du côté verso). Du chapitre 1 au chapitre 20, il n'y a d'ailleurs aucune mention d'auteur. Si Isaac n'est pas cité nommément, le parallèle est évident avec ce Fils unique aimé du Père[v 17], notamment quand l'« agneau de Dieu »[v 18] est évoqué en écho à l'interprétation juive de la parole d'Abraham[v 19]. 03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. Les disciples eux-mêmes trouvent le discours dur et difficile à comprendre, ce qui peut provoquer l'agacement de Jésus[74]. Cet évangile traite plus spécifiquement que les autres de la relation du rédempteur aux croyants, de l'annonce du Paraclet, assimilé à l'Esprit, comme réconfort et comme défenseur. Enfin, l'évangile s'achève sur deux versets[v 5] qui identifient ce « disciple bien-aimé » à l'auteur[8] dans ce qui constitue l'épilogue de l'évangile[v 6]. Le texte anime toute la mystique chrétienne et nourrit encore … L'Évangile de saint Jean est "le Maître Livre" qu'on ne peut éviter et auquel il faut sans cesse revenir. Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean. Jean-Daniel Kaestli, « Histoire du canon du Nouveau Testament ». Ce prologue et cet épilogue encadrent le récit proprement dit, composé de deux grandes parties : respectivement la révélation du Christ devant le monde et la révélation du Christ devant ses disciples[5], que l'exégète Raymond E. Brown appelle le livre des Signes (ou miracles) et le livre de la Gloire[6],[7]. New York: Doubleday & Co. Ainsi, après la conclusion du chapitre 20[v 40], un chapitre 21[n 24] et une autre fin ont été ajoutés[v 41]. Ce thème du « Royaume de Dieu » — thème clef des synoptiques[75] — est significativement absent également[71], avec une seule mention[v 30] qui ne joue aucun rôle dans la théologie de l'évangile[76]. Et nous savons que son témoignage est vrai. Les premières citations chez des auteurs chrétiens sont relevées autour de 180 : la première chez Théophile d'Antioche, qui dans le Traité à Autolycus cite le prologue de l'Évangile[53], puis chez Irénée de Lyon. Les évangiles selon Matthieu, Marc et Luc suivent peu ou prou le même canevas événementiel et ne se distinguent que concernant le début et la fin de la vie de Jésus de Nazareth[64]. Son rédacteur, ou son groupe de rédacteurs, propose une version en partie autonome par rapport aux synoptiques, en reprenant quelques passages pour les éclairer d'un nouveau jour, écrivant lui-même certains discours et illustrant certains concepts par des images qui lui sont propres. L'évangile est ainsi constitué d'un prologue — qui commence par le célèbre « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. Nom que l'on donnait à cette époque au retour du, Plusieurs ouvrages ont été entièrement consacrés à ce sujet afin d'identifier des germes possibles d'. Jean répète à plusieurs reprises que le Seigneur Jésus a laissé volontairement sa vie (Jean 10:17; 18:11; 19:30). Il est généralement daté d'environ 125[47],[48]. L’évangile de Jean est profondément symbolique, au sens fort, c’est-à-dire qu'il nous parle de Dieu et de l'être humain. Ce procédé stylistique johannique « de l'incompréhension » est devenu une technique littéraire étudiée[95]. En revanche l'évangile de Jean est le seul à contenir le Pericope Adulterae ce qui a conduit certains auteurs à se demander si ce texte n'était pas un ajout tardif[80]. P:E�c�AH����V@��NP�>��� +��:l+L�tб��N[��i)�t��AX�Uz�*������C�o�S��p������V��w�z��`Z6��.�M+� :�
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�YL�=yE�RWҕ{T��4��郀i�p��8l�� Fruit d'une vraisemblable élaboration en milieux johanniques[61] mais écrit pour toute la communauté chrétienne (et pas simplement pour la communauté johannique)[62], le quatrième évangile se distingue singulièrement des évangiles synoptiques, proposant une structure, une vision et un objet propres qui ont souvent été étudiés[63]. Pour Irénée de Lyon (vers 180), le rédacteur de l'évangile est l'apôtre Jean, identifié au « disciple bien- aimé », lors de son séjour à Éphèse du temps de Trajan[33]. 2 0 obj La plus ancienne version à peu près complète est celle du Papyrus 66[50], de la fondation Bodmer[51] à Genève. Ce sont en particulier, Irénée de Lyon mort en 210, Clément d'Alexandrie mort en 211, et Origène mort en 245. Jésus en tant que « Verbe incarné », détermine la place du Christ en tant que Dieu le Fils dans la Trinité, de la manière indiquée par le concile de Chalcédoine. Ces éléments rendent impossibles l'authentification et la reconstruction de la tradition dont Irénée se fait le porteur[38]. L'évangile selon Jean se concentre beaucoup plus que les autres sur la relation mystique qui unit le Père et le Fils. En sélectionnant quelques récits, de nombreux discours et sept miracles, Jean, conduit par l’Esprit Saint, veut susciter la … D'une manière générale, l’Évangile selon Jean se distingue par son charisme et son emphase spiritualisante. L'allusion claire au premier verset de la Genèse puis les différentes allusions à la tradition sapientiale de l'Ancien Testament montrent que l'auteur a puisé dans la théologie juive telle qu'elle était présente dans le monde gréco-romain . Prologue de l’Évangile selon St Jean (ch 1, 1-18) 1ère piste Au commencement le Verbe M’étonner que l’Évangile de Jean commence par ces mots Ce qui est au commencement, au principe des choses, à la raison des choses, c’est le Verbe, c'est à dire la Parole. Sans compter Marcion mort en 160 qui n'est pas un Père de l'Eglise.[2]. Les dix-huit premiers versets de l'Évangile selon Jean sont traditionnellement appelés le Prologue, bien que ce mot ne se trouve pas dans le texte. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte … L'évangile de Jean a été rédigé dans une communauté en proie à bien des conflits. Jean était parfaitement qualifié pour écrire un évangile, car il avait suivi Jésus pendant tout … La difficulté de dater précisément un fragment par les méthodes paléographiques autorise cependant une fourchette de 100 à 175. Le premier auteur connu de l’Église ancienne à professer cette opinion est Irénée de Lyon[32], vers 180[33], qui aura une influence fondamentale sur la définition du canon des quatre évangiles et l'affirmation de son inspiration divine. un caractère tout particulier, quifrappe les esprits de tous ceux qui le lisent avec quelque attention, alorsmême qu’ils ne se rendent pas compte de ce qui produit Il rend inépuisables les merveilles révélées au sujet de la personne de Jésus-Christ. L'évangile selon Jean Le nom de l'apôtre Jean ne se trouve pas dans son évangile. Mais des historiens comme Oscar Cullmann ont distingué deux Jean, l'apôtre et l'évangéliste, ce dernier étant identifié dans ce cas au « disciple bien-aimé ». Par ailleurs, l’Évangile de Jean ignore l’enseignement de Jésus en parabole, du fait qu’il n’en rapporte pas comme les synoptiques. Trois types de solutions ont été avancées : l'une soutient que la rédaction johannique avait connaissance de Marc voire des trois synoptiques. Clément d'Alexandrie (fin du IIe ou début du IIIe siècle) dans l'extrait des Hypotyposes transmis par Eusèbe de Césarée, précise l'objet du quatrième évangile : « Quant à Jean, le dernier, voyant que le côté matériel avait été mis en lumière dans les évangiles, poussé par les disciples et divinement inspiré par l'Esprit, fit un évangile spirituel[55]. « 1 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. L’Évangile de Jean offre une perspective unique de la compassion de Jésus, de Son amour, et de la nature de Son message. Ils se répartissent en 4 … Les spécialistes actuels considèrent que le quatrième évangile représente une tradition historique indépendante des synoptiques et reflète des développements ultérieurs : ainsi, les longs discours que cet évangile attribue à Jésus résultent d'une lente réflexion au sein de l'école johannique sur la théologie du christianisme naissant et sur les liens entre le Christ et son Église[85].
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