Reza Chah avait des plans ambitieux pour moderniser l'Iran. L'URSS retira ses troupes en mai 1946, mais les tensions continuèrent pendant plusieurs mois. Mostafa Fateh, membre du parti Tudeh , parla de 18 000 morts [ 48 ] . Bien que les conditions économiques s'améliorent, le pays n'a pas encore récupéré de la récession de 1959-1963, qui avait imposé des restrictions très fortes aux classes pauvres. La contestation contre le régime du shah s'exprime depuis plus de 7 mois en Iran, paralyse le pays et contraint celui-ci à l'exil. En Iran, aujourd'hui, plus personne ne croit aux récits des crimes du Shah, largement relayés en 1979 par les journaux alignés comme Le Monde, aux côtés des partisans de Khomeiny. Ce rapprochement avec les voisins est destiné à diminuer l'influence des organisations internationales dans la région. Il voulait continuer les réformes entreprises par son père, mais une contestation sur le contrôle du gouvernement se fit jour entre le Chah et un politicien plus vieux, le nationaliste Mohammad Mossadegh. À partir du 9 et pendant tout le reste du mois, des moudjahiddin du peuple (gauche islamique) descendent, par petits groupes, dans la rue à Téhéran pour exprimer leur opposition au régime de Khomeyni […] Lire la suite, sous le régime du shah en 1974, et dont l'exécution avait été suspendue après le début de la révolution islamique. Bien que ses projets de développement nécessitaient l'expertise technique étrangère, il évita de conclure des contrats avec des compagnies britanniques et soviétiques. En 1943, à la conférence de Téhéran, les États-Unis réaffirmèrent cet engagement. Son père ayant abdiqué en 1941, Muḥammad Reza prête serment et devient shāh l […] Les meneurs islamiques, particulièrement le religieux en exil Ayatollah Rouhollah Khomeini, réussirent à focaliser le mécontentement des masses populaires grâce à une critique du règne du Chah et à une idéologie liée aux principes islamiques. Le mouvement prend de l'ampleur et la grève générale est déclenchée en décembre. Au même moment, le mouvement autonomiste kurde crée la République de Mahabad au Kurdistan iranien. : […] Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire et recevez en cadeau un ebook au choix ! Le shah bénéficie des royalties que lui versent les compagnies occidentales à qui il a confié l'extraction du pétrole. Sous la pression conjointe des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'ONU, les Soviétiques obtiennent finalement une concession et acceptent de retirer leurs troupes du territoire iranien. Ceci créa des problèmes à l'Iran après 1939, quand l'Allemagne et le Royaume-Uni devinrent ennemies pendant la Seconde Guerre mondiale. Les Pahlavi ont régné sur le pays pendant 53 ans. En 1935, Reza Chah changea le nom international du pays de « Perse » en « Iran » et le pays prit alors le nom d'État impérial d'Iran. C'est à partir de cette époque que commence l'influence américaine en Iran. Le 16 janvier 1979, le shah d’Iran, Mohamed Reza Shah Pahlavi, décide de quitter son pays. Ces deux républiques autonomes bénéficient du soutien de l'URSS, et les troupes soviétiques occupent des parties du Khorasan, du Gorgan, du Mazandaran et du Gilan. Avec l'assistance étrangère, Mohammad Reza Chah a été capable de maintenir la stabilité financière malgré l'assassinat de Mansour et une tentative d'assassinat sur sa personne le 21 janvier 1965 par des membres d'un groupe radical islamique lié à Khomeini. La guerre entre l'Irak et l'Iran dure depuis plus de six ans. Reza Chah proclame l'Iran neutre dans le conflit, mais les Britanniques affirmèrent que les techniciens et ingénieurs allemands en Iran étaient des espions ayant pour mission de saboter les installations pétrolières britanniques dans le Sud-Ouest de l'Iran. Reza Chah essaya d'éviter tout rapport avec le Royaume-Uni et l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS, formée sur le territoire de l'empire russe en 1922). À Téhéran, l'Assemblée suprême de la révolution islamique en Irak (S.A.I.R.I. En septembre 1978, la contestation du régime de Reza Palhavi, le shah d'Iran, s'intensifie. Le chaos s'installe tandis... « RÉVOLUTION ISLAMIQUE IRANIENNE (1979) » est également traité dans : Né en 1914 dans la famille des chefs Bakhtyāri, grande tribu du sud-ouest de l'Iran, Chapour Bakhtiar (Shāpur Bakhtyār) fut marqué par l'esprit frondeur et combattant des siens. Ces actions furent perçues comme anti-islamiques et résultèrent dans une opposition encore plus grande du clergé. Portrait de Mohammad Reza Pahlavi, monarque tourné vers l'Occident se considèrant comme le digne héritier de Cyrus, fondateur de l'empire perse. Le 21 mars 1935, il demande officiellement à la communauté internationale de ne plus utiliser le terme « Perse » mais de se servir du nom « Iran » pour désigner son pays (qui est le nom en langue locale depuis toujours) et ordonne la même année l'interdiction du port du voile pour les femmes et l'obligation de porter un habit « à l'occidentale » pour les hommes. Le 19 août 1953, le Premier ministre du chah d'Iran, Mohammad Mossadegh (73 ans), est démis de ses fonctions sous la pression des Britanniques. Lire la suite, Dans le chapitre « L'ébranlement iranien » Au cours de la période 1962-1964, l'āyatollāh Khomeynī , reconnu par certains comme marja‘-e taqlid, prend la tête d'une série de manifestations d'opposition, jusqu'à une véritable émeute en juin 1963. Le gouvernement du Chah fut renversé à la suite de soulèvements populaires en 1978 et 1979 de tous les opposants au régime du Chah (communistes, extrême gauche urbaine, opposition démocratique laïque, clergé chiite) ; soulèvements qui ont ensuite été appelés Révolution iranienne. En 1921, un jeune officier de l'unité des cosaques, le général Reza Khan Mir Panj, fait un coup d'État militaire avec l'aide de Seyyed Zia'eddin Tabatabai, devient chef de l'armée et prend le nom de Reza Khan Sardar Sepah. En 1942, les États-Unis, alliés du Royaume-Uni et de l'URSS, envoyèrent une force militaire en Iran pour aider à maintenir et à faire fonctionner des sections du chemin de fer. 2-31 mars 1991, Mise hors la loi du P.C. Mohammad Reza Chah modernise l’industrie iranienne et, grâce aux revenus très importants du pétrole, l'Iran entre dans une période de prospérité fulgurante et de modernisation accélérée, mais la société, bouleversée dans ses racines, souffre du manque de moyens d'expression. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La République islamique d'Iran a 40 ans. C'est grâce à la rentrée de 200 millions de dollars provenant de revenus pétroliers, à travers les bonus pris sur des concessions américaines et européennes, que les difficultés financières du gouvernement sont finalement surmontées. Le procurseur général de la révolution islamique, Hossein Moussavi Tabrizi, précise, le 18, que mille cinq cents membres du P.C. L'influence étrangère restait un sujet délicat pour tous les partis. Lire la suite, Dans le chapitre « En Iran » ), mouvement d'opposition en exil présidé par l'hodjatoleslam Mohamed Bakr el-Hakim, annonce que plusieurs villes sont aux mains des insurgés. L'ayatollah Khomeyni rentre alors de Neauphle-le-Château, dans la banlieue parisienne, où il vivait en exil. En janvier 1942, les Alliés signèrent un accord pour respecter l'indépendance de l'Iran et retirer leurs troupes au maximum 6 mois après la fin de la guerre. : […] C’est le « Vendredi noir », qui fit des centaines de victimes et constitua un point de non-retour dans la révolution[3]. Les opposants au régime du Shah affirmaient que ce dernier détenait plus de 100.000 prisonniers politiques (" la prise de la Bastille" de l'époque !) Cet article concerne le régime. Le vendredi 8 septembre, le shah avait décrété la loi martiale et lancé ses troupes sur une nouvelle manifestation : les soldats avaient tiré à vue pendant des heures. Une redoutable police politique (la Savak) réprime férocement toute opposition. La nouvelle législature, dominée par le Front national de Mossadegh fait passer une loi imposant au gouvernement d'exploiter lui-même ses ressources pétrolières. Après des études à Ispahan, il poursuivit une scolarité francophone à Beyrouth, puis en France, où il apprit à son arrivée en 1934 l'exécution par Rezā Shāh de son père Sardār Fāteh. Les mollahs, eux, veulent juste le faire régresser, leur pays. L'Irak dirigé par Saddam Hussein, c'est une dictature sans pitié, où la population, qui vit dans la misère et la crainte, est surveillée, quadrillée, par un appareil d'État brutal. « RÉVOLUTION ISLAMIQUE IRANIENNE (1979) », Encyclopædia Universalis [en ligne], Lire la suite, Dans le chapitre « Le deuxième choc (1979-1980) et l'émergence du marché » Lire la suite, Muḥammad Reza (Rīza) est le fils aîné de Reza shāh. Reza Shah est ainsi déposé à l’été 1941 et son fils aîné, Mohammad Reza Shah, âgé de vingt et un ans, lui succède. Pascal BURESI, Après avoir successivement liquidé, entre mai 1978 et juillet 1979, le Parti communiste (P.C.I. En décembre 1946, en vue des élections législatives de la Majles, Ghavam os-Saltaneh, premier ministre, envoie l'armée iranienne en Azerbaïdjan et au Kurdistan et les gouvernements républicains, qui ne sont plus soutenus par l'URSS, s'effondrent. : […] Il crée pour cela un nouveau parti politique, Iran Novin, « Nouvel Iran », loyal à la couronne, s'attirant le soutien de l'élite technocratique et des masses éduquées, afin de renforcer l'administration et l'économie du pays. Il se concentra à faire revivre l'armée et à s'assurer qu'elle resterait sous contrôle royal en tant que base du pouvoir monarchique. Bref, la réaction économique au premier choc ne se manifeste q […] Mansour essaie de combler un déficit estimé à 300 millions de dollars en imposant de fortes taxes sur l'essence et le kérosène, et sur les sorties de personnes. Un capitalisme d'État nourri par la rente pétrolière assure un développement économique à marches forcées, qui donne la priorité à l'industrie lourde et aux grands projets d'équipement. Pour la dynastie, voir, Règne de Mohammad Reza Chah et influence américaine en Iran, Union des républiques socialistes soviétiques, Politique étrangère du Troisième Reich avec le Moyen-Orient, célébration des 2 500 ans de monarchie perse, Liste des dirigeants de la Perse et de l'Iran, Site officiel de l'impératrice Farah Pahlavi, Site officiel du prince Gholam Reza Pahlavi, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=État_impérial_d%27Iran&oldid=182534518, Portail:Iran et monde iranien/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Après l'invasion de l’Union soviétique par l’Allemagne en juin 1941, le Royaume-Uni et l’Union soviétique devinrent alliés. Le régime du shah était ce qu’il était, mais, en effet, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ensuite, ça n’a vraiment pas été mieux. Après 14 ans passés en Irak, il s’installe en France en 1978. Le système politique s'ouvrit un peu plus par la suite. Au milieu des années 1970, s'appuyant sur la croissance des revenus pétroliers, le Chah commença une série de projets encore plus larges et ambitieux pour le progrès de son pays et la marche vers la « Grande civilisation ». Au début des années 1930, certains Iraniens avaient commencé à militer pour la nationalisation des champs de pétrole. Au moment du vote en octobre 1964, 65 parlementaires se sont absentés du Parlement et 61 ont voté contre. Lors du premier recensement national, en 1956, l'Iran compte 19 millions d'habitants dont 69 p. […] La révolution islamique chiite remplace alors le régime du shah d'Iran. : […] Le Shah mourra peu après, lors de son retour en Egypte pour une intervention chirurgicale. 2-30 septembre 1981, Tension entre Paris et Téhéran. En 1976, il remplaça le calendrier solaire "islamique" (année 1355) par un calendrier solaire "impérial" (année 2535). Cependant, ces mesures provoquèrent les meneurs religieux qui craignaient de perdre leur autorité traditionnelle, ainsi que les intellectuels qui cherchaient les réformes démocratiques. Les Pahlavis arrivèrent au pouvoir après que Ahmad Shah Qajar, le dernier dirigeant de la dynastie Qajar, s'est avéré incapable d'arrêter les ingérences britanniques et soviétiques dans la souveraineté iranienne, a vu sa position extrêmement affaiblie par un coup d'État en 1921 et a quitté le pays pour la France. L'Assemblée nationale, connue sous le nom de Majlis, convoqua une Assemblée constituante le 12 décembre 1925, déposa le jeune Ahmad Shah Qajar puis proclama Reza Chah nouveau monarque du pays, auquel il fit prendre le nom d'État impérial de Perse. Le Royaume-Uni demanda à l'Iran d'expulser tous les citoyens allemands, mais Reza Chah refusa, soutenant que cela aurait un impact négatif sur ses projets de développement. Il assiste le sultanat d'Oman en 1971 pour mater la rébellion au Dhofar et arrive à un accord avec la Grande-Bretagne à propos de l'indépendance de Bahreïn, qui était iranienne jusque-là. Les effets de la guerre ont été déstabilisants pour l'Iran : pénurie de nourriture et d'autres produits de base, forte inflation, détérioration des conditions de vie pour les classes moyennes et basses alors que certains ont fait fortune en spéculant sur les produits difficiles à trouver, montée de sentiments nationalistes à cause de la présence des troupes étrangères, et augmentation de l'exode rural. L'incident des îles du golfe Persique pose un problème à l'Irak, qui rompt les relations diplomatiques avec Téhéran jusqu'à l'accord d'Alger en 1975, accord qui règle les questions de navigation sur le Chatt-el Arab et de soutien de l'Iran à la rébellion kurde dans le nord de l'Irak. Élargissez votre recherche dans Universalis. 1979 - Iran En 48 heures, le régime du Shah d'Iran a finalement été balayé. Ces informations sont relayées par l'agence officielle […] Lire la suite, la télévision iranienne. Les partis politiques se développèrent et les élections de 1944 au Majlis furent les premières à voir un peu de compétition en plus de 20 ans. L'influence des compagnies américaines sur l'industrie pétrolière iranienne est si grande que Nelson Rockefeller put ainsi déclarer à Dwight D. Eisenhower en 1962 : « Nous avons pu nous assurer le contrôle total du pétrole iranien… À l’heure actuelle, le shah ne saurait entreprendre le moindre changement dans la composition de son gouvernement sans consulter notre ambassadeur accrédité auprès de lui[3]. Il soutient les royalistes pendant la guerre civile du Yémen (1962-1970). : […] Élevé à l'École des cadets, il reçoit une éducation française et poursuit ses études en Suisse de 1931 à 1936. À son retour en Iran, son père l'initie à la vie politique et, tout en fréquentant le collège militaire de Téhéran, il se prépare au rôle d'héritier du trône. Le Chah nomme alors Amir Abbas Hoveyda premier ministre ; c'est le début d'une décennie d'importante croissance économique et du renforcement militaire du pays dans la région du golfe Persique. En échange, les généraux du shah doivent appuyer le nouveau gouvernement du Premier ministre Shapour Bakhtiar. L’Iran n’a jamais gagné une guerre… » L’une des nombreuses contre-vérités que le président Donald Trump distille à jet continu omet un fait d’armes majeur de l’ex-régime impérial du chah Mohamad Reza Pahlavi, renversé par la révolution de 1979. Le pays s'étant libéré depuis la fin du règne de Reza Chah, l'activité politique et de la presse a fleuri ; particulièrement l'activité du Parti communiste Tudeh qui a organisé les ouvriers. Élevé à l'École des cadets, il reçoit une éducation française et poursuit ses études en Suisse de 1931 à 1936. Dans ce contexte de troubles régionaux et de guerre froide, le Chah se posa en allié indispensable de l'Occident. Celui-ci a notamment déposé plainte[1] pour « crime contre l'humanité » contre le guide suprême iranien Ali Khamenei en date du 23 janvier 2012. © 2021 Encyclopædia Universalis France.Tous droits de propriété industrielle et intellectuelle réservés. Khomeini, libéré de son assignation à domicile depuis avril 1964, dénonce cette loi devant une très grande assemblée à Qom en novembre 1964. En août 1941, parce que Reza Chah avait refusé d'expulser les citoyens allemands, le Royaume-Uni et l'URSS envahirent l'Iran, arrêtèrent le Chah et l'envoyèrent en exil, prenant ainsi le contrôle des réseaux de communications et de transport en Iran. La dynastie Pahlavi est la dernière des dynasties perses dont la première fut la dynastie achéménide vers -550. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/revolution-islamique-iranienne/. Parallèlement, d'autres troupes soviétiques empêchent les troupes gouvernementales iraniennes de rentrer en Azerbaïdjan et au Kurdistan. C'est l'époque où le Shāh, pressé par l'administration Kennedy, met en place un train de réformes imposées : d'abord, il fait supprimer la mention du Coran dans les serments des élus aux assemblées […] 7 janvier 1978. Lire la suite, , Saïd Jalili, représentant personnel du Guide suprême de la révolution iranienne Ali Khamenei, se rend à Damas où il déclare au président Bachar al-Assad que « l'Iran ne permettra jamais la destruction de l'axe de la résistance [à Israël et aux États-Unis] dont la Syrie est un pilier essentiel […] Lire la suite, renforcent leur présence. LE CONTEXTE 11 février 1979 La révolution iranienne, souvent appelée révolution islamique, est le processus de renversement du gouvernement impérial de Mohammad Reza Pahlavi, deuxième shah de la dynastie Pahlavi, au pouvoir en Iran depuis 1953. La chute du dernier Shah d’Iran. La haine du pouvoir a ainsi été de plus en plus importante, et les islamistes ont ainsi pu accaparer la sympathie des classes populaires. Mansour crée quatre nouveaux ministères, qui permettent d'introduire plus de rationalisation dans la planification et le budget, et nomme de jeunes administrateurs aux postes-clés. En 1979, une révolution inspirée par l’ayatollah Khomeiny renverse le régime du shah. (La religion musulmane) - L'étude de l'islam et ses enjeux, (Histoire) - Le monde musulman contemporain, Contre-offensive du régime à Alep et extension du conflit aux pays voisins. Même si le Royaume-Uni, à travers la possession de l'Anglo-Iranian Oil Company, contrôlait les ressources pétrolières de l'Iran, Reza Chah préféra obtenir de l'assistance de l'Allemagne, de la France, de l'Italie et d'autres pays européens. Même si l'Iran ne respecte pas scrupuleusement les droits de l'homme sous le régime du Shah, perçu comme autoritaire et autocratique, il souscrit officiellement aux droits de l'homme, à leurs Déclarations, du moins et il mène une action de réflexion sur ceux-ci conjointement aux pays du … Le régime autoritaire qu'il dirige est soutenu par les États-Unis. Son règne autocratique, l'absence de liberté d'opinion et la répression violente des opposants conjugués à une occidentalisation rapide créent des mécontentements profonds, pour des raisons différentes, à la fois chez le clergé et parmi les mouvements intellectuels de gauche, et préparent le terrain à la Révolution. Depuis le coup d’État de la CIA de 1953 contre le gouvernement de Mossadegh, toute opposition, des nationalistes aux communistes, a été liquidée physiquement, victime des tribunaux d’exception, d’exécutions sommaires, d’assassinats, de tortures. L'influence soviétique diminue encore plus en 1947, quand l'Iran et les États-Unis signent un accord portant sur de l'aide et du conseil militaire afin d'entraîner l'armée iranienne. La crise révolutionnaire des années 1978-1979 a tout d'abord consacré l'échec d'un système de développement. : […] À son retour en Iran, son père l'initie à la vie politique et, tout en fréquentant le collège militaire de Téhéran, il se prépare au rôle d'héritier du trône. En février 1949, le Tudeh est accusé d'une tentative d'assassinat sur le Chah et est banni d'Iran. Malgré son désir d'agir comme un monarque constitutionnel qui se plierait au pouvoir d'un gouvernement parlementaire, Mohammad Reza Pahlavi s'engagea de plus en plus dans les affaires gouvernementales. Mais la répression continue de la part du gouvernement qui était montrée du doigt par des groupes pro-démocratiques, et ses avancées socio-économiques irritaient le clergé. https://www.laliberte.ch/.../articles/la-revolution-ratee-du-shah-d-iran-379970 : […] L'Anglo-Iranian Oil Company (AIOC), détenue par le gouvernement britannique, continuait à produire et à vendre le pétrole iranien. La propagande, menée par l'ayatollah Khomeyni de l'étranger où il vit en exil depuis quinze ans, reçoit un écho de plus en plus favorable dans la société iranienne. Aujourd'hui, le pays sous sanctions internationales est en pleine crise économique, sociale et politique. : […] En 1978, des grèves paralysent le pays ; la rue contraint le shah à renoncer au pouvoir et à s'exiler le 16 janvier 1979. Il était dirigé par la dynastie Pahlavi, qui lui donna deux souverains : Reza Chah et Mohammad Reza Chah. Ce matin de janvier, parait dans le journal proche du régime du Chah, un article intitulé "l'Iran et les colonialistes rouges et noirs". C'est ainsi que, bon gré mal gré, les « militaires » ont dû céder le pas aux « civils », au prix de mises à l'écart et de purges préventives. Khomeini évoqua à plusieurs reprises lors de la révolution 60 000 martyrs victimes du régime du Shah. Le 12 décembre 1925, le Majles, réuni en tant qu'Assemblée constituante, nomme Reza Khan Sardar Sepah nouveau chah d'Iran. L'État impérial d'Iran (en persan دولت شاهنشاهی ایران), parfois abrégé en Empire d'Iran, est le Le régime impérial chuta le 11 février 1979 à la suite d’une révolution et la république islamique fut proclamée le 1er avril 1979. Face à sa faillite totale sur tous les plans qui se manifeste par un boycott permanent des manifestations officielles par les Iraniens, civils ou miliciens, le régime des mollahs a eu l’idée de mettre en scène une révolution interne contre ceux que l’Occident avait identifiés comme des méchants. Le principal opposant du régime est en exil depuis 1964 pour avoir dénoncé et critiqué la gouvernance pro-américaine du Shah : Rouhollah Khomeiny. Après deux jours d'insurrection, l'Ayatollah Khomeiny tient les rênes … II. Le Chah s'enfuit du pays, mourant quelque temps après en Égypte. L'Iran du Shah est en 1978 un pays laïc et influent mais également une dictature qui réprime avec brutalité les manifestations populaires. Une grève de chauffeurs de taxi se déclenche à Téhéran et Mansour est obligé d'abandonner l'idée des taxes sur le carburant en janvier, six semaines après leur mise en place. Les Britanniques et les Soviétiques ont permis la chute du système de gouvernement de Reza Chah et ont limité les rapports avec le gouvernement constitutionnel. Pendant le régime du shah, l’Iran est étroitement lié à Israël. Dans les années 1970, l'Iran commence à prendre un rôle plus important dans le golfe Persique. Le fils de Chah, le prince héritier du trône d'Iran Reza Pahlavi, représente à l'heure actuelle le dernier Pahlavi prétendant et ne cesse de lutter pour retrouver le pouvoir. Durant le premier semestre de 1978, de violentes émeutes éclatent dans diverses villes notamment à Tabriz, à Qom, à Mechhed, à Téhéran ; elles reçoivent le soutien des autorités religieuses shi'ites (les ayatollahs, littéralement « signes de Dieu ») et surtout du plus célèbre et du plus populaire, l'ayatollah Khomeyni qui, de Nadjaf, en Irak, lance de virulentes attaques contre le shah, appelant […] Cette loi déclenche une vive propagande soviétique dans les cinq provinces du Nord (majoritairement azéries et qui étaient visées par la demande de concession de pétrole soviétique). En 1951, le Majlis nomma Mohammad Mossadegh nouveau premier ministre par un vote de 79 contre 12, qui, peu de temps après, nationalisa la compagnie pétrolière détenue par les Britanniques. Le Chah s'enfuit d'Iran mais revint quand la CIA organisa un coup d'État contre Mossadegh en août 1953 (voir : Opération Ajax). L'émergence d'une bourgeoisie d'affaires aux exigences politiques et économiques croissantes et d'une opposition d'inspiration religieuse chiite et populaire remet en cause les fondements du régime. Lu dans L'Action française 2000 : Reza Pahlavi, né le 31 octobre 1960 à Téhéran, fils aîné du dernier chah d'Iran, est, selon la Constitution iranienne de 1906, l'héritier du trône perse, dit « Trône du … Lire la suite, Dans le chapitre « Aux sources de la révolution et de la République islamiques » Iran : La réalité de la répression à l’époque du Shah 27.02.2010 . Lire la suite, Dans le chapitre « Khomeynī et la politisation du shī‘isme » La situation est rendue encore plus tendue par le fait que les troupes américaines et britanniques étaient en train de se retirer du pays. Elle a fait un million de morts et de blessés, peut-être davantage ; plusieurs millions de réfugiés. https://graphics.france24.com/anniversaire_revolution_iranienne_35ans L'État impérial d'Iran (en persan دولت شاهنشاهی ایران), parfois abrégé en Empire d'Iran, est le régime politique de l'Iran de 1925 à 1979. Le Chah lui-même se voyait comme un héritier des rois de la Perse antique, et en 1971, il organisa la célébration des 2 500 ans de monarchie perse. Muḥammad Reza (Rīza) est le fils aîné de Reza shāh. Retour sur les événements majeurs de ces quarante dernières années. Il prendra ensuite le poste de Premier ministre jusqu'en 1925. et brouille avec Moscou. Lire la suite, Dans le chapitre « Aperçus analytiques » Le Shah en visite à Paris, 1961. Accueilli triomphalement à Téhéran, il instaure une république islamique nationaliste, anticapitaliste, antisioniste et anti-impérialiste, dont la législation s'inspire de la charia (la loi islamique). En vingt-cinq ans, depuis le coup d'État de 1953 rétablissant l'autorité du shah, l'Iran a été le théâtre de mutations radicales affectant de proche en proche toutes les couches de la société. En 1964, le Chah rejoint les chefs d'État de la Turquie et du Pakistan afin de créer une nouvelle organisation : la Coopération Régionale pour le Développement. Le 18, la vedette iranienne Tabarzin arrive à Marseille, d'où elle est remorquée, le 19, vers Toulon. Une redoutable police politique (la Savak) réprime férocement toute opposition. Mossadegh était opposé au Chah qui craignait un embargo pétrolier imposé par l'Occident, qui laisserait l'Iran ruiné économiquement. pour l’Egypte, puis pour les USA. iranien, dont la plupart des cadres dirigeants, ont été arrêtés. Ces plans incluaient le développement d'industries lourdes, de projets d'infrastructures majeurs, la construction d'un chemin de fer national, le Trans-iranien, la création d'un système d'éducation public national, la réforme de la justice jusque-là contrôlée par le clergé chiite par la création du code civil iranien, et l'amélioration de l'hygiène et du système de santé. consulté le 09 mai 2021. L'éditorial qui met le feu aux poudres. Afin d'augmenter le rôle de l'Iran dans la région, et dans le cadre de la doctrine Nixon, le président des États-Unis a autorisé le Chah, à partir de 1972, à acheter n'importe quelle arme conventionnelle aux États-Unis ; inversement, les Iraniens autorisent les États-Unis à installer deux centres militaires pour surveiller les activités soviétiques. Après le premier choc, la continuité n'est cependant qu'apparente, car la construction de nombreux équipements nouveaux a été lancée et leur mise en service n'attend que les cinq ou six années nécessaires à la construction des nouvelles centrales électriques, à charbon ou nucléaires, destinées à ne plus utiliser de produits pétroliers. Khomeini est de nouveau arrêté peu après son sermon et exilé en Turquie puis à Najaf en 1965. Il a d'abord envisagé de faire de l'Iran une république, suivant en cela le modèle d'Atatürk en Turquie, mais y renonce face à l'opposition du clergé. L'Iran gardera tout de même la souveraineté sur les îles Tunb et Abu Moussa en les prenant de force sans que la Grande-Bretagne réagisse (toujours sujettes à désaccord). Le 4 également, le gouvernement iranien expulse dix-huit diplomates soviétiques […] Lire la suite, général de la révolution islamique, est tué par l'explosion d'une bombe dans son bureau. En 1979 disparaît en Iran le régime mis en place depuis 1941 par Muhammad Reza Pahlavi, qui a pris en 1967 le titre de shahinshah (roi des rois) à la manière des princes perses de l'Antiquité. Au Majles, le gouvernement jouit d'une majorité confortable et l'opposition, majoritairement constituée du parti Mardom, vote généralement dans le même sens que le gouvernement, à une exception près qui cause un fort ressentiment dans la population iranienne : la loi sur le statut des Forces, une mesure qui accordait l'immunité à tout le personnel militaire américain et à leurs familles sur le territoire. Un opposant charismatique. L'armée et la police secrète, la Savak, répriment les émeutes dans le sang, en vain. Photo datée du 16 janvier 1979 du shah d'Iran, et son épouse Farah marchant vers l'avion qui les emmène en exil vers l'Egypte après le retour triomphal de l'ayatollah Khomeiny.
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